[Journal tricot] Un gilet coquille peu documenté

Gilet coquille en cours - Carnet de recherches de Lucie Choupaut

Bonjour à toutes et tous ! Il s’en est passé du temps depuis la dernière fois que je vous ai parlé tricot ! Ce n’est pas faute d’avoir avancé sur un nouveau projet, mais comme je suis en train de refaire un gilet coquille d’Emma Ducher, ce qui ne présente pas beaucoup de nouveauté par rapport au projet précédent, j’ai moins pensé à documenter les étapes ici.

La dernière fois que je vous parlais tricot, j’avais terminé le gilet coquille pour mon amie Soersha et l’avoir essayé pour prendre des photos m’a donné furieusement envie d’avoir le même. Je n’avais pourtant pas prévu de m’en tricoter un tout de suite car j’avais eu un coup de cœur pour le pull Primeurs d’Alice Hammer (présenté dans le Knit eat book). J’avais même déjà acheté pour ce projet des écheveaux de laine (la bio balance de BC garn) dans une jolie teinte moutarde.

Pourtant j’hésitais encore avant de m’y mettre et ma raison m’a laissé entendre que je n’avais pas besoin d’un pull supplémentaire, encore moins d’un pull de mi-saison. C’est plutôt de gilets que manque ma garde-robe et j’ai donc changé mon fusil d’épaule, en réaffectant ma jolie laine moutarde à un gilet coquille, en taille L cette fois, après avoir vérifié que mon échantillon correspondait bien (j’utilise des aiguilles 3,5).

Devant du gilet coquille moutarde en cours
J’adore le drapé de cette laine, que je trouve par ailleurs extrêmement confortable à tricoter. Un vrai bonheur.
dos du gilet coquille moutarde
J’ai utilisé une autre technique que d’habitude pour le rabattage élastique des côtes, le rabat élastique de Jeny (expliqué dans le fantastique livre Tricoter ses chaussettes de Émilie Drouin et Élodie Morand dont je dois vous parler bientôt). Je l’ai trouvée très facile à prendre en main et relativement jolie.

Comme j’ai commencé mon gilet en juin, je ne me rappelle plus très précisément les difficultés rencontrées au début, mais j’ai eu plusieurs fois des doutes sur le nombre de mailles et la répartition des motifs. Je ne sais pas si c’est moi qui me suis trompée ou une erreur dans le patron, mais en tout cas je n’ai pas eu la place de faire les jetés d’un motif sur l’extrémité de l’un des deux devants. Par ailleurs, j’ai trouvé que la disposition des motifs pour la taille L était un peu trop chargée, particulièrement devant. Cela dit, c’est un détail et je pense qu’une fois bloqué cela passera plutôt inaperçu.

détail des motifs devant sur le gilet coquille
Vous voyez ici que les deux motifs sous la poitrine sont vraiment très rapprochés des autres et mériteraient d’être enlevés à mon avis…

En dehors de ces doutes, je n’ai pas rencontré de difficultés sur ce modèle. Je commence à bien avoir en tête la grille du motif donc le tricot est très agréable. Je n’ai fait qu’une erreur vraiment visible, c’est un décalage dans le démarrage des côtes 2/2 en bas du gilet. J’ai eu la flemme de défaire donc tant pis, je m’en remettrai.

détail encolure devant gilet coquille moutarde

J’ai commencé la première manche hier, à l’heure où j’écris ces lignes, et je suis impatiente de finir mon gilet. J’ai hâte de pouvoir le porter cet automne, même si en Provence l’automne est encore loin.

Ensuite je m’attaquerai à un cadeau : un pull d’hiver pour mon ami Raphaël, le pull Fisherman d’Alice Hammer, initialement publié dans le livre Sentimental tricot. Ça va être un sacré gros morceau !

D’ici là, je vais revenir un peu plus régulièrement sur le blog. J’ai encore plein de livres à vous partager, ainsi que mes petites recherches sur les toilettes de bal en 1880. Stay tuned !

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