Cette poésie de lecture d’après deux articles de l’anarchiste Errico Malatesta a été initialement publiée sur mon ancien blog, Le Papyrophile, le 8 avril 2020.
Ces gens qui nous dominent, dont on ne parvient pas à détruire l’oppression.
Lâches et fanfarons, dictateurs en puissance,
ils font déjà couler des larmes de sang un peu partout.
Ombre du fascisme, qui grandit lentement.
Les temps sont tristes et inquiétants.
Les anarchistes vaincus ? Impuissants ?
Au contraire, toujours vaillants, ils luttent pour empêcher les fascistes de devenir les plus forts.
Et toujours l’espoir inébranlable d’une inéluctable insurrection.
Lutter pour empêcher, coûte que coûte, qu’une classe, un parti ou un individu n’impose sa volonté aux autres par la force. Mettre hors d’état de nuire ceux dont les dégâts sont une humiliation permanente causée à notre nature d’êtres humains.
Nous ne voulons pas de leurs méthodes. Elles ne sont bonnes qu’aux tyrans.
D’après Errico Malatesta, « Mussolini au pouvoir », 1922 et « Pour la prochaine insurrection », 1923
Photo de couverture par Andreas Selter via Unsplash