Bonjour à toutes et tous ! Je suis encore en retard dans mon planning de publications et ça devrait continuer jusqu’au 20 septembre. Je n’ai pas beaucoup de temps pour les travaux d’aiguille en ce moment, ce qui me frustre beaucoup et vous ne pouvez pas savoir comme j’ai hâte de pouvoir enfin passer un week-end entier à coudre devant des films en costumes.
Bref, je vous avais promis une série d’autopsies de vêtements fin XIXe/début XXe, mais je n’ai pas encore eu le temps de les prendre en photo, donc je reviens aujourd’hui pour vous montrer ma robe d’été 1924, agrémentée d’un chapeau neuf et sortie dimanche dernier à l’occasion de la fête du Temps retrouvé à Maussane-les-Alpilles.
C’est l’occasion de vous inciter à (re)lire mon très long article sur cette robe, dans lequel je vous parlais notamment de ce beau galon ancien qu’une lectrice du blog m’avait envoyé !
J’ai participé à cette fête du Temps retrouvé avec l’association Coudre l’histoire, basée à Salon de Provence. Comme je n’avais pas le temps de finir un nouveau costume pour l’occasion et parce que je déteste coudre dans l’urgence, j’ai décidé de porter cette robe d’été que je n’avais encore jamais eu l’occasion de mettre et je suis ravie d’avoir fait ce choix.
Il ne me restait plus qu’à trouver un chapeau et c’est mon compagnon qui m’a prêté cette base en paille à laquelle j’ai seulement ajouté une chute de taffetas de polyester en stock, à peu près assorti à ma robe, et des fleurs artificielles, également dans mon stock depuis plusieurs années. Je vous avoue que je suis assez contente du rendu.
Le point le plus compliqué de cette tenue, pour moi, était la coiffure, mais après une nuit d’insomnie à ce sujet, j’ai réussi à faire quelque chose donc je suis assez fière. Dites-vous que mes cheveux sont un sujet sensible et désolant et lorsque j’arrive à en faire quelque chose, c’est une petite victoire !
J’aime énormément cette tenue, à la fois élégante et confortable, et je me sens extrêmement bien dedans. Pour tout dire, je n’avais pas envie de l’enlever à la fin de la journée en dépit de la chaleur.
Cette journée a été très sympathique, l’occasion de découvrir les savoirs d’autres passionné·es dans une très bonne ambiance. J’étais très contente de porter cette tenue-là et cela a confirmé mon envie d’explorer davantage cette période vestimentaire. L’avantage des années 1920 c’est que plusieurs magazines de mode de cette décennie sont numérisés sur Gallica, ce qui offre des sources plus faciles à trouver que pour les années 1880.
Il n’est pas impossible qu’un projet de garde-robe complète des années 1920 voie le jour, mais pour cela il va falloir trouver du temps…
Je m’arrête là pour aujourd’hui et je vous dis à bientôt !
Ravissante lectrice . J’aime aussi beaucoup les photos ambiance lavoir .
Merci Eduenne ! 🙂