[LIVRES] Mon atelier lingerie de Milena Sevette

Ça y est, 2024 est enfin l’année où je m’attaque à la question de la lingerie. Puisque je n’achète plus de vêtements dans le commerce depuis 2017, sauf très rares exceptions, il était grand temps que j’ajoute une corde à mon arc de confection parce que, vous-mêmes vous savez, les sous-vêtements, ça s’use vite !

Pour m’y mettre, j’ai acheté deux livres pour coudre sa lingerie, mais je n’ai pour l’instant testé que l’un des deux. Je vais donc vous parler du livre de Milena Sevette, Mon atelier lingerie.

Une amie me l’avait prêté pour que je le lise et je l’ai trouvé tellement chouette que j’ai eu envie de me le procurer pour le garder dans ma bibliothèque. Sur le modèle d’à peu près tous les livres de couture, il est composé d’un gros cahier détaillant toutes les techniques pour coudre sa lingerie, puis de 10 modèles (4 culottes, 4 brassières/soutien-gorges et 2 maillots de bain) allant de la taille 34 à la taille 52. Une dernière partie du livre est consacrée aux ajustements et modifications des patrons.

À la lecture, j’avais été très emballée, non seulement par le contenu, mais aussi par les modèles, assez variés et je me suis donc enfin lancée, en janvier, pour coudre un ensemble dans une maille ajourée que j’avais acheté il y a un siècle (je dirais au moins 3 ans).

Malheureusement, le résultat est très décevant. La brassière, que j’avais coupée en 40 en me fiant au tableau des tailles est vraiment trop serrée pour moi (j’ai littéralement les seins qui débordent donc ce n’est pas super confortable) et la culotte taille haute, que j’avais également coupée en taille 40 est, elle, trop grande et a par ailleurs les élastiques qui baillent.

Le fait que je n’aie pas choisi la bonne taille n’est, en soi, pas la faute du livre. Il arrive souvent qu’il faille faire plusieurs tests pour trouver la ou les tailles qui nous correspondent le mieux. J’ai donc décidé de découdre la culotte et de la recouper en taille 38 et ça devrait aller mieux (notez que découdre du noir sur noir est vraiment un enfer et que cette opération me prend un temps fou).

Ce que je reproche au livre en revanche c’est que pour la culotte taille haute (et apparemment tous les modèles de culottes), seule la longueur totale d’élastique nécessaire par taille est indiquée. Pour le détail du tour de taille et des tours de jambes, il faut se reporter au tableau explicatif complexe renseignant le coefficient multiplicateur en fonction du type d’élastique et de son taux d’étirement. Franchement, je trouve ce genre de tableaux très indigeste pour les débutant·es (dont je fais partie en l’occurrence) et un peu dissuasif.

J’étais bien incapable de déterminer si mon élastique était tissé ou tricoté par exemple donc j’ai choisi un coefficient multiplicateur un peu au pif après avoir mesuré l’ouverture des jambes de la culotte (ce qui, sur un tissu stretch n’est vraiment pas du tout pratique), résultat les élastiques baillent énormément et c’est affreux. Quand je recouperai ma culotte en 38 donc, je réduirai drastiquement la longueur des élastiques au jugé, sans me prendre la tête sur les coefficients et je pense que ça devrait beaucoup mieux se passer.

Expérience plutôt mitigée donc. C’est vraiment un chouette livre, mais au moment de passer à la pratique, la prise en main n’est pas évidente. Bien évidemment, c’est comme pour tout : quand on débute dans quelque chose on galère un peu, on commence par faire des choses un peu moches et ça s’améliore en persévérant. Je pense que ce livre me sera malgré tout très utile par la suite et je compte bien tester d’autres modèles, à commencer par la culotte dans des chutes de jersey.

Bref, n’hésitez pas à me dire ce que vous pensez de Mon atelier lingerie si vous le connaissez et à me donner des conseils pour la couture de dessous ! Je m’arrête ici et je vous dis à lundi prochain (avec, je l’espère des photos de ma robe Ludmilla). Bonne semaine.