Bonjour à toutes et à tous ! Après un délicieux week-end parisien rempli d’ami·es et d’expositions, j’étais particulièrement impatiente de poster un nouvel article sur ce blog… et pour cause ! Il s’agit d’un partage un peu différent de d’habitude, puisque j’ai décidé de mettre à disposition mon premier roman, Des traces, achevé en octobre dernier.
Un roman long à maturer
Des traces n’est pas ma première tentative d’écrire un roman, mais c’est celle que j’ai eu la persévérance de mener à son terme. Commencé en février 2019, juste après l’abandon de ma thèse en quatrième année, je l’ai achevé en octobre 2021 au prix de nombreuses désillusions et réécritures dont vous avez eu un bref aperçu dans mon journal d’écriture.
Si je suis personnellement capable de remettre éternellement sur l’ouvrage mes créations, il est un moment où il faut déclarer la fin et permettre au public de découvrir les œuvres et se les approprier. Des traces est maintenant assez solide pour voler de ses propres ailes, être lu, apprécié ou non et mener sa vie indépendamment de moi.
Je suis donc ravie de pouvoir enfin le partager avec vous.
Délais d’édition, patience et santé mentale
Ce serait mentir de dire que j’ai tout essayé pour faire publier Des traces dans une maison d’édition. Je n’ai fait que quelques tentatives infructueuses, mais je me lasse vite et je n’ai pas très envie de perdre du temps en prospection. Il faut dire que les délais d’édition sont franchement décourageants. On envoie son texte plein·e d’espoir puis il se passe trois ou quatre mois avant de recevoir une lettre type de refus (dans le meilleur des cas, car sinon c’est le silence) et, après la déception, il faudrait retrouver l’énergie pour prospecter encore ? Je n’en ai pas envie.
Mon roman n’est pas mon bébé. Une fois terminé, j’ai besoin de le mettre à distance pour me consacrer à d’autres projets d’écriture et le savoir là, non lu, dans les dossiers de mon ordinateur, c’est un poids trop lourd. J’ai envie que vous le lisiez, j’ai envie qu’il sorte au grand jour (même si ça me fait peur aussi, je ne vais pas vous mentir).
Alors pour l’instant j’ai renoncé à l’espoir de le faire publier. Tant pis pour l’édition officielle, un epub à lire sur liseuse, tablette ou téléphone, c’est très bien aussi et ça suffit au bien-être de ma santé mentale. C’est bien le plus important, non ?
Mais alors, ça raconte quoi ?
Raphaëlle est une trentenaire malheureuse et un peu névrosée. Après la mort de son grand-père, elle découvre les photographies de jeunesse prises par sa grand-mère avant son mariage et décide de s’en emparer. Elle veut faire quelque chose de ces photographies, mais quoi ? Retracer la vie mystérieuse de sa grand-mère dans le Toulouse de la fin des années cinquante ?
Entre un Paris gris et pluvieux du XXIe siècle et les pavés lumineux de la ville rose, le récit interroge l’art et la vocation et accompagne des voix féminines sur le chemin de leur émancipation.
Des traces est un hommage à la photographie tout autant qu’un récit doux amer sur l’amour et la création.
Parlons un peu d’argent
En tant qu’anarchiste, je n’aime pas beaucoup l’argent et mon goût personnel me porte plutôt à partager des choses gratuitement. Malheureusement, nous vivons dans un monde capitaliste où l’argent est indispensable pour vivre, se nourrir, se loger, se vêtir… Or, l’écriture de ce roman m’a occupée pendant 2 ans et demi dont presque deux ans à temps plein (j’étais au chômage après le fin d’un CDD pendant les phases de correction).
Actuellement, je travaille à 60 % (encore un CDD) et je touche environ 1000 € par mois, qui me permettent de payer tous mes frais quotidiens (loyer, assurances, nourriture…). Ce n’est pas beaucoup et je ne vous cache pas qu’il me reste peu d’extras à la fin du mois pour m’offrir des loisirs (par exemple des fournitures pour la création textile). Si j’en parle, ce n’est pas pour verser dans le misérabilisme, il y a plein de gens moins bien lotis que moi actuellement, mais ça me semble important d’être franche. La vérité c’est que je ne dirais pas non à un peu plus d’argent, mais les deux jours par semaine que je peux consacrer entièrement à mes projets créatifs (en particulier de romans) sont trop précieux à mes yeux pour y renoncer à moins d’y être obligée.
J’ai donc eu l’idée d’ouvrir un compte sur Liberapay pour me permettre de recevoir des dons réguliers provenant des personnes qui me lisent ici, qui aiment mon travail et qui ont envie de le soutenir. Jusqu’à présent je trouvais que ce que je partageais ne le justifiait pas forcément, mais ce roman, qui m’a occupé tant de temps et qui vous accompagnera quelques heures (il fait quand même plus de 300 pages…) mérite, je crois, un peu de considération. Ainsi, si vous le lisez et si vous l’aimez, n’hésitez pas à le recommander d’abord et à me le faire savoir ensuite, que ce soit par le biais d’un gentil commentaire ou d’un don monétaire (par le bouton ci-dessous ou en suivant ce lien). Les deux seront tout autant appréciés.
Je laisse Des traces en libre téléchargement sous copyright ©Lucie Choupaut, tous droits réservés. En gros, vous avez le droit de le lire (et le relire), de partager cette page de blog pour que vos proches le lisent à leur tour, mais toute utilisation, modification ou partage sur d’autres canaux est interdite. Il va sans dire que ne pas me citer l’est aussi. En effet, je veux me laisser la possibilité de publier ce roman officiellement plus tard si l’occasion se présente.
Je vous propose un fichier epub et un fichier pdf selon vos préférences de lecture numérique. Pour celles et ceux qui préfèrent lire sur papier (c’est mon cas), j’en suis désolée mais ce ne sera pas possible pour l’instant.
Télécharger Des traces au format epub
Télécharger Des traces au format pdf
J’espère vraiment que cette lecture vous sera agréable et j’ai hâte de lire vos retours. À bientôt !