Hourra, mon patchwork est enfin terminé !

Plaid en patchwork fini - Carnet de recherches de Lucie Choupaut

Bonjour à toutes et tous, je reviens aujourd’hui pour vous partager une grande satisfaction. Le projet de plaid en patchwork, pour lequel j’avais commencé à couper des carrés de tissu en 2018 est ENFIN terminé ! Je vous en avais parlé il y a quelques mois car en début d’année, je m’étais motivée à terminer les deux faces, mais cela ne s’était pas passé comme prévu.

Comme je n’avais pas été assez précise dans ma prise des mesures du plaid que je voulais recouvrir, puis dans la découpe de mes morceaux de tissus, je me suis retrouvée avec deux faces en réalité trop courtes pour pouvoir recouvrir convenablement mon plaid initial en polaire.

Après l’avoir laissé en attente dans mon salon depuis, je me suis enfin motivée à terminer ce plaid ce mois-ci, histoire qu’il puisse servir dès que les températures commenceront à baisser et pour qu’il arrête d’encombrer ma pile de « en-cours » tout autant que mon esprit.

Le patchwork, une activité de précision

Ce long projet aura eu le mérite de me faire apprendre plein de choses par essai-erreur et j’en ressors beaucoup plus capable de faire aujourd’hui un patchwork correct.

Bref, tout ça pour dire que c’est peu de dire que ce plaid en patchwork est bourré d’imperfections. La face de dessus est à peu près satisfaisante, même s’il y a plein de morceaux décalés, mais j’aime bien ce côté un peu « amateur ». Au niveau de la tension du tissu c’est aussi à peu près satisfaisant donc si on le regarde du bon côté, tout va bien.

face de dessus du plaid en patchwork
La face de dessus, avec des décalages mais un ensemble plutôt réussi je trouve.

Là où les choses se gâtent, c’est sur la face de dessous. Pour commencer, cette face (qui est la première réalisée) a été cousue avec plein de petits carrés issus de mes différents projets coutures et donc mêlant des tissages aux qualités différentes. Sachez que c’est l’erreur n°1 à ne pas faire quand on fait du patchwork parce que les différentes qualités de tissu ne se comportent pas de la même manière (se détendent ou non par exemple) ce qui crée des décalages. Néanmoins, c’est sans doute encore pire dès lors que l’on veut piquer son travail (et que par-dessus le marché, il s’agit de la face de dessous).

face de dessous du plaid en patchwork
La face de dessous qu’il ne faut pas regarder de trop près. Vous voyez tous ces faux plis ?

Je n’ai rien fait dans les règles de l’art : j’ai piqué à la main, sans tambour et à la va comme je te pousse, ce qui a évidemment provoqué des problèmes de tension de mon tissu de dessous (difficile à positionner à cause des différences de qualité de tissage). Bref, si vous regardez l’envers du travail, c’est vraiment une catastrophe et n’importe quelle couturière se dirait (avec raison) que c’est cousu avec les pieds.

deux faces du plaid en patchwork et bande de finition
J’ai aussi galéré pour la pose de la bande de finition. Pour tout dire, j’ai suivi les instructions de pose du livre dont je vous parlais dans l’article précédent et ça ne fonctionnait pas du tout, je ne sais pas pourquoi. Ça m’a beaucoup énervée et j’ai renoncé à faire un truc joli. De toute façon, la face de dessous était déjà perdue…

C’est tout à fait vrai et j’ai honte de ce dos d’ouvrage super cracra MAIS, je suis adepte de la philosophie : mieux vaut que ce soit mal fini que pas fini du tout. Je me connais, je sais que la précision m’ennuie et que je n’aime pas passer des plombes à préparer un travail pour qu’il se déroule ensuite sans accrocs (ce qui est mal, hein). Notez que pour certaines choses qui me tiennent à cœur, je me force à le faire, mais dans un cas comme celui-là, c’était trop me demander.

face de dessus dans la lumière d'automne

Ce que je voulais, c’était recouvrir un plaid en polaire vieux et moche avec une couverture faite de mes chutes pour pouvoir un peu les écouler. Je n’en demandais pas plus et ainsi, l’objectif est parfaitement atteint. Je sais très bien que s’il avait fallu attendre de faire quelque chose de parfait, j’y serais encore et ce plaid n’aurait jamais vu le jour.

détail du piquage à la main de la face de dessus
Pour le piquage, comme rien n’était aligné, j’ai fait comme j’ai pu et j’aime assez le résultat très discret finalement.

On ne peut pas tout faire dans la vie et encore moins le faire bien à chaque fois donc forte de cette vérité j’accepte de faire mal, mais de faire quand même. ^^

En dépit de ses défauts et d’une face de dessous franchement catastrophique, je suis super contente de ce plaid. Je suis contente de l’avoir enfin terminé et je le trouve beau. J’ai hâte de pouvoir me lover dessous dans mon canapé, je suis désormais prête pour le froid !

détail de la face de dessous et de la bande de finition

J’ai envie de terminer cet article avec un commentaire cheesy sur le fait que la persévérance paye et que l’on devrait moins négliger l’allègement mental que l’on ressent quand on termine un vieux projet, mais je vais m’arrêter là. À bientôt ! 😉

6 commentaire

  1. Tu m’as bien amusée. Il y a 2 ou 3 ans, j’avais démonté plein de vieux vêtements en jean en imaginant en faire une nappe doublée. Ça a fini en sets de table, assez jolis quand même mais pleins de défauts. Tu as donc été beaucoup plus persévérante que moi ! Bravo pour ce joli plaid!

    1. Merci Eliflo ! Des sets de table, c’est déjà pas mal…

  2. je suis fan de tous les plaids patchwork, plus ou moins parfaits on s’en fiche : ça a tellement plus d’âme que le plaid Ikea de base !!! et tous les souvenirs associés aux morceaux font que ta philosophie me convient totalement, pour ma part !

    1. Merci ! Oui, j’aime bien l’idée de savoir exactement d’où provient chaque morceau de tissu. D’ailleurs, je me demande si c’est quelque chose que je vais finir par oublier ou si c’est une chose dont je vais me rappeler toute ma vie.

    2. C’est exactement mon ressenti quand je vois ce plaid: il a la bonne tête du plaid maison, il respire le fait-main et c’est ça qui lui donne son charme 🙂

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