Dessiner des maisons : mon sujet préféré

Ce que je préfère dessiner : les maisons - Lucie Choupaut, écriture, illustration, diy

Bonjour à toutes et tous ! Depuis un an, vous avez été témoin de mes balbutiements stylistiques en illustration. J’ai d’abord exploré l’aquarelle seule sans vraiment parvenir à être satisfaite du résultat, mais depuis la fin de l’été, j’ai trouvé je crois, une technique, un style et un thème qui me procurent beaucoup de joie et de satisfaction. C’est ce dont j’avais envie de vous parler aujourd’hui.

Insatisfaction chronique avec l’aquarelle

Je l’ai déjà écrit ici, lorsque j’ai commencé mon apprentissage de l’aquarelle botanique avec le cours d’Anne Solange Tardy de Vivre & Créer, ça a été un bouleversement. J’ai adoré ce médium et la liberté qu’il m’offrait.

Je trouve que la technique de l’aquarelle supporte bien l’imprécision et peut autoriser un léger manque de technicité. Depuis le début je sais que je ne suis pas faite pour l’aquarelle botanique. J’adore la pratiquer de temps en temps, c’est très relaxant de se plonger pendant des heures dans une peinture ultra détaillée, mais je suis trop impatiente pour pouvoir ne faire que ça et même si j’aime peindre des végétaux, ce ne sont pas les choses qui m’inspirent le plus.

Pendant un an, j’ai exploré l’aquarelle sur d’autres sujets d’observation, en commençant par les portraits, en faisant un peu de natures mortes et quelques décors. Dès qu’il s’agissait de peindre des sujets larges (des corps, des décors ou de l’architecture) l’aquarelle ne me donnait pas satisfaction parce que je trouvais toujours que mes peintures manquaient de contraste.

Je cherchais le moyen d’être satisfaite de ce que je faisais tout en limitant le temps passé sur chaque dessin. J’ai testé l’utilisation de fine liner (feutre à encre noir à la pointe très fine) pour souligner les lignes, mais ça ne me convenait pas jusqu’au jour où j’ai testé le crayon de couleur aquarellable sur une base d’aquarelle.

La maison de la sorcière, illustration de Lucie Choupaut
Lucie Choupaut, La maison de la sorcière (détail), septembre 2024. ©Lucie Choupaut

Ce test a été une révélation. Je me suis aperçue que je pouvais ainsi avoir beaucoup plus de contraste et dessiner des détails auxquels je n’avais pas accès au pinceau. Par ailleurs, j’ai adoré la liberté de trait que cela me permettait et la sensualité du crayon qui glisse sur la base d’aquarelle.

Bref, on peut dire que j’ai trouvé une technique qui me convient parfaitement.

Illustration en couleur d'une rue de Paris aux Gobelins par Lucie Choupaut
Lucie Choupaut, Gobelins, octobre 2024 ©Lucie Choupaut

Dessiner des maisons

J’ai été un peu surprise de découvrir mon sujet de prédilection parce que je pensais vraiment que je serais trop fainéante pour me lancer dans du dessin d’architecture. Pourtant force est de constater que j’adore dessiner des maisons !

Jusqu’à présent, mes dessins d’architecture sont ceux dont je suis le plus contente et que j’ai le plus aimé réaliser. J’ai toujours aimé l’architecture urbaine et quand je me promène en ville, j’ai toujours le nez en l’air pour regarder les bâtiments. Désormais, je m’arrête ici ou là pour prendre des photos de ce qui deviendra peut-être une illustration, ou peut-être pas.

Je m’aperçois que je ne dessine pas bien sous contrainte. Il faut que je choisisse mes sujets en fonction de ce qui me fait envie au moment T sinon, je m’en rends compte, j’ai tendance à bâcler l’illustration et à ne pas être satisfaite de moi à la fin. Il peut m’arriver de me lancer dans l’illustration d’un bâtiment longtemps après l’avoir pris en photo par exemple, en revanche, il faut que le sujet m’inspire au moment de commencer mon crayonné sinon c’est l’échec assuré.

Ce qui est amusant c’est que parmi mes proches et moins proches, mes dessins les plus complimentés sont soit les aquarelles botaniques très réalistes, soit les dessins très détaillés en noir et blanc, mais en dépit de leur succès, je sens bien que ce n’est pas de cette manière là que j’ai envie de m’exprimer. La technique de dessin qui me réjouit le plus n’est peut-être pas la plus populaire, mais tant pis, je continue d’explorer le dessin d’architecture, y compris en choisissant des sujets clivants (comme la fac de Tolbiac).

Illustration en couleur d'une rue de Paris dans le quartier de Tolbiac par Lucie Choupaut
Lucie Choupaut, Tolbiac, octobre 2024. ©Lucie Choupaut

J’ai encore une grande marge de progression, mais l’idée de dessiner encore et encore des bâtiments me réjouit d’avance. Et vous, quel est votre avis sur le dessin d’architecture ?


Je m’arrête ici et je vous donne rendez-vous mercredi prochain pour parler journaling. Bonne semaine !

Lucie

Romancière et illustratrice, passionnée d'arts du fil et d'histoire du costume, je vous propose une promenade dans mon univers, fait d'écriture, de dessin, de costumes historiques, de garde-robe cousue main, de broderie, de tricot et de réflexions politiques.

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