Bonjour à toutes et tous ! Aujourd’hui, j’avais envie de vous parler d’un projet qui m’occupe beaucoup en ce moment et dont la date officielle de « lancement » sera le 11 février prochain.
Je l’avais déjà évoqué dans un article précédent, je me suis aperçue, à force de dessiner et de tester différents sujets, que mon thème préféré était les bâtiments.
J’ai toujours aimé le bâti et l’architecture de manière générale, ça parle à ma fibre esthétique, mais je ne pensais pas que j’en viendrais à aimer les dessiner. En effet, ce sont des sujets complexes, qui nécessitent d’être rigoureuse sur les proportions et de ne pas faire trop n’importe quoi avec la perspective. Or, je ne m’estime pas très rigoureuse en dessin et je peux même me montrer assez impatiente et bâcler ce que je suis en train de faire (ce sur quoi j’essaye de progresser en ce moment).
Pourtant, plus j’ai dessiné des bâtiments, plus j’ai aimé ça et surtout aimé prendre mon temps pour leur faire honneur. Il y a des choses qui ne s’expliquent pas, on peut être très impatient·e pour certaines choses et minutieux·se pour d’autres.
Même si j’aime aussi dessiner des personnages et que je continue de travailler cet aspect de mon dessin, j’ai décidé, en 2025, de mettre l’accent sur l’architecture. L’architecture est une trace. J’aime ce qu’elle raconte des humaines et humains qui les habitent ou les ont habitées (je vous renvoie d’ailleurs à ma lettre de dimanche dernier qui parle de ce sujet). Des traces est le titre de mon premier roman, c’est dire si je suis obnubilée par cette thématique. Qu’est-ce qu’on laisse derrière soi ? Qu’est-ce que l’on se raconte sur les absent·es ? Comment parleront de nous les humain·es du futur quand nous serons mort·es ? Voilà des sujets qui traversent mon travail artistique.
Ce qui m’inspire dans les histoires, ce sont les relations humaines, les personnages complexes et je trouve que les maisons sont à la fois des personnages en elles-mêmes autant que l’écrin dans lequel évoluent d’autres personnages. J’adore l’idée que les maisons aient leurs propres personnalités et c’est d’ailleurs mon approche de la décoration intérieure. Depuis que je suis adulte, j’ai beaucoup déménagé et je trouve ça passionnant, à chaque nouvel espace de m’appuyer sur ce qu’il me raconte pour le meubler en fonction.
Bref, j’adore les maisons et de plus en plus, j’ai envie d’explorer ce sujet. J’ai envie de dessiner des tas et des tas de maisons, non pas tant pour leurs caractéristiques esthétiques, mais pour les histoires qu’elles véhiculent. Ma dernière illustration (la maison de mes parents, dans laquelle j’ai vécu toute mon adolescence et le début de mon âge adulte, vendue il y a 2 ans), m’a fait prendre conscience de cela.
J’ai envie de dessiner des maisons qui ont marqué le souvenir de leurs habitant·es de longue date ou de passage. Des maisons qui sont aimées ou ont été aimées. C’est pourquoi je suis en train de m’organiser pour proposer des portraits de maisons à la commande.
Ces derniers mois, j’ai constaté mes progrès en illustration et la direction dans laquelle j’ai envie d’aller. J’ai envie de prendre plus de temps et plus de soin à dessiner mes sujets, et en particulier ces maisons. Je sens que c’est un sujet qui mérite d’être exploré sur le temps long et je me réjouis de consacrer une bonne partie de mon année 2025 à ça.
Voilà pour les prémices de ce projet. En attendant sa mise en place, je reviens mercredi prochain pour vous parler d’un projet costume au long cours, nouvelle occurrence de « faire et défaire c’est toujours travailler ». D’ici là, je vous souhaite une bonne semaine.
J’ai hâte d’en savoir plus, car j’aime beaucoup tes dessins de maisons également !
Merci Anne ! 🙂