Une blouse Atlas pour le printemps

Bonjour à toutes et tous ! Il y a quelques temps, je réfléchissais aux sorties de patrons, et j’ai réalisé quelque chose : je n’aime pas les blouses. Si on regarde bien, il n’y a pas un haut, dans ma garde-robe qui ne soit pas un t-shirt en jersey ou bien un genre de chemise. Sur les sorties de patron, mon intérêt est immédiatement attiré par les hauts avec une patte de boutonnage, un peu de volume et souvent un col. Il existe un nombre incalculable de patrons de blouse (signe que ce type de vêtement rencontre un certain succès) et je ne me vois jamais dedans. Et pourtant, aujourd’hui je vais vous parler d’une blouse… En réalité, ce n’est pas vraiment une blouse parce qu’il y a tout de même une patte polo. Sauvée ! Il s’agit de la blouse Atlas de Maison Fauve, dont j’avais déjà cousu la version robe il y a quelques temps puis une version à manches courtes pour ma mère.

Ça faisait un moment que je voulais coudre une blouse Atlas blanche parce que les hauts sur fond blanc sont ce que je porte le plus quand le temps se radoucit. Je projetais de la coudre dans un tissu de mon stock, mais en flânant dans la galerie de Thread&Needles, je suis tombée sur la chemise de pois-chiche, cousue dans une popeline imprimée de chez Mars’Elle. Je suis les productions de tissus bio de Mars’Elle depuis plusieurs années, mais je n’avais encore jamais rien acheté chez elle. Cet imprimé m’avait fait de l’œil à sa sortie sans que je saute le pas de le commander, mais lorsque je l’ai vu sur T&N, j’ai craqué.

J’ai donc commandé deux mètres (25 €/mètre) pour en faire une blouse Atlas.

Je n’avais jamais cousu une popeline de cette qualité. Elle est fine et souple avec une très légère transparence, mais qui ne pose pas de problème pour un haut non doublé. Elle est très douce et agréable à porter. C’était cher pour mon budget, mais je ne regrette pas du tout cet investissement. Je trouve que c’est vraiment une très belle qualité de tissu et qui peut aider à se passer de viscose pour des hauts qui gardent quand même une légère fluidité. J’espère vraiment que Mars’Elle va tenir dans la crise actuelle.

Côté patron, rien de particulier à signaler. Déjà cousu deux fois, je l’aime toujours beaucoup et il n’est pas exclu qu’il y en ait d’autres parce que j’adore les chemises à plis. Je me suis aperçue que le problème que j’avais noté sur les poignets, dans mon premier article, était en réalité de mon fait parce que j’avais mal dessiné les flèches en décalquant le patron. J’essayerai de m’en rappeler la prochaine fois.

Bref, un projet qui me ravit, sitôt cousu, sitôt porté, des projets comme on les aime !

Je vous laisse ici et reviens probablement bientôt avec de la couture. Il y a un projet de costume qui s’annonce pour début juin et j’ai fait du tri dans mon stock de tissus, qui m’a donné de nouvelles idées de projets. À très vite !