Bonjour tout le monde ! Je profite d’une acquisition récente dans ma bibliothèque personnelle pour vous parler de trois ouvrages sur la mode féminine au XIXe siècle, que je vous recommande si vous cherchez des ressources en français sur le costume historique.
Nathalie Harran est présentée en quatrième de couverture comme historienne, créatrice de costumes historiques et collectionneuse, elle est la fondatrice de La Dame d’Atours, qui a pour but d’étudier, de conserver et de faire connaître les modes anciennes par le biais d’ouvrages et d’expositions. En ce qui me concerne, j’ai découvert son travail en tant que créatrice de costumes autour de 2011, lorsque j’ai commencé à rejoindre le milieu du costume historique et j’étais époustouflée par ses reproductions. À l’époque, j’avais acheté les deux premiers ouvrages de sa série sur les femmes et la mode, qui vient de s’enrichir d’un troisième livre.
Dans cette série, Nathalie Harran propose des portraits de femmes qui auraient pu exister (ou ont existé) à une époque donnée et détaille leur quotidien par le prisme de leur habillement. Cette disposition par portraits lui permet de détailler des aspects du contexte historique et social de l’époque en question et c’est une chose qu’elle a encore plus approfondi dans le dernier volume. Entre chaque portrait, elle propose également des pages plus générales sur les spécificités de la mode de l’époque (les dessous, les coiffures, les chapeaux, l’hygiène, etc.).
Elle s’intéresse à la mode française et s’efforce de représenter différentes classes sociales pour dresser un inventaire assez complet de ce que l’on sait de l’habillement à ces trois époques.
Les livres sont richement illustrés de photographies des costumes, qui mettent en avant des détails et des vues sous plusieurs angles. Pour être honnête, je ne suis pas très fan de l’esthétique des photos, qui ont à mon avis un rendu un peu amateur, mais c’est une petite édition et le livre est construit avec les moyens du bord.
J’attendais avec impatience la sortie de ce dernier volume sur la période 1870-1889 et je n’en ai pas encore fini la lecture, mais je constate qu’il est tout à fait fidèle aux volumes précédents. Mon bémol concerne la qualité éditoriale et non le contenu en lui-même. J’ai déjà repéré plusieurs coquilles et quelques défauts de mise en page (notamment une note de bas de page qui a disparu) et comme la correction ortho-typographique a fait partie de mon métier pendant plusieurs années, j’y suis assez sensible, mais cela n’enlève rien à l’intérêt que peuvent représenter ces livres pour des passionné·es de costume féminin. Des ouvrages qui méritent donc d’être découverts !
C’est tout pour cette revue, qui, je l’espère, vous aura intéressés et je reviens lundi prochain pour vous parler de mon tricot en cours (vu son état d’avancement, il serait temps !). Bonne semaine et à bientôt.