On n’écrit plus, les mots à secs, épuisés,
poésie oubliée.
Des départs à l’aube aux retours à la tombée de la nuit, et dans l’intervalle le vide,
la vie avalée par l’entreprise.
Au milieu de cela, l’art est abandonné, enseveli sous la fatigue.
Le triste souvenir d’une vie libre.
Un sursaut de fierté du travailleur qui s’est glissé dans son lit. S’il abandonne l’art, il le sait, le capitalisme aura gagné, mais il sombre déjà et la poésie reste inachevée.
Je suis désolée d’avoir été aussi peu régulière au mois de mars et de ne pas avoir autant publié que je l’aurais voulu. Le covid, puis vraisemblablement la grippe m’ont vraiment mise par terre et il n’y a pas encore d’amélioration sur mon niveau d’énergie. Je reviens le plus vite possible (j’ai une robe à vous montrer), en espérant que le mois d’avril soit un peu plus sympa du point de vue de la santé. À bientôt !
Photo de couverture par Mona Eendra via Unsplash