Une jupe Fumeterre estivale

Bonjour à toutes et tous ! Je suis en vacances, mais j’ai terminé une jupe juste avant mon départ et il est enfin temps de vous en parler. J’aurais bien aimé coudre davantage avant de partir, mais comme toujours, le temps manque. Bref, je vous montre aujourd’hui ma dernière cousette en date : une jupe Fumeterre de Deer and Doe dans un mélange coton/lin.

J’avais déjà cousu Fumeterre cet hiver dans un coupon à carreaux de mon stock donc je ne vais pas trop m’étendre sur le patron. Cette fois-ci, j’avais acheté spécifiquement du tissu pour ce projet parce que j’avais envie d’une jupe d’été à fleurs. En me baladant sur le site Tissus de Rêve, j’avais repéré ce mélange coton/lin imprimé, qui me faisait penser à un motif d’indienne du XVIII^e siècle, ce qui m’a donné envie de l’acheter.

C’est la première fois que je commandais chez Tissus de Rêve et l’expérience a mal commencé puisque j’ai reçu 1,20 mètre au lieu des trois mètres commandés. J’étais assez en colère, mais le service client m’a envoyé un bon de retour pour le coupon trop petit et m’a renvoyé les trois mètres attendus. Comme me l’a fait remarquer une copine de couture, ils auraient pu me laisser le premier coupon comme geste commercial, mais bon…

Outre ce délai dans la réception de mon coupon, j’ai aussi été un peu déçue par la couleur. En photo, la dominante est très rouge et je croyais vraiment que ça passerait parfaitement pour une indienne XVIII^e siècle, mais en réalité la dominante est beaucoup plus fluo (tons de rose et orange) donc ce tissu est complètement exclu pour un projet historique. Heureusement, je l’avais commandé pour un projet moderne…

J’ai utilisé le patron avec les modifications de la version précédente (40 à la taille, 38 aux hanches) en choisissant la version de la jupe boutonnée et sans poches. J’ai tout de même raccourci les pans de la jupe de 5 bons centimètres cette fois (et recoupé la parmenture d’ourlet à 4 cm). La jupe est donc un peu moins longue et beaucoup plus pratique.

Malgré la coupe du 40 à la taille l’usage de l’élastique au dos est tellement inutile que je ne l’ai même pas posé. La ceinture fait pile poil mon tour de taille et je suis serrée après les repas. C’était déjà le cas sur la première version, mais j’avais oublié… Si je voulais la recoudre, il faudrait idéalement que je coupe la taille en 42 au minimum. Cela dit je ne suis pas sûre de recoudre une autre version de cette jupe. Pour tout dire, je ne suis pas convaincue que cette forme m’aille très bien, mais les goûts étant très changeants, on n’est jamais sûr de rien…

Du point de vue de la couture en elle-même je n’étais pas follement concentrée, je voulais aller vite et j’ai fait quelques bêtises sur la patte de boutonnage (trop étroite et montée à l’envers). J’ai tout de même pris le temps de faire des couture anglaises pour assembler les pans.

J’ai en partie cousu la patte de boutonnage pour éviter les ouvertures intempestives et m’épargner la couture de plusieurs boutonnières, puis j’ai cousu des boutons en bois achetés sur un vide grenier.

Honnêtement, je ne peux pas dire que je sois follement emballée par ce projet. Comme dit plus haut, j’ai un doute sur cette forme de jupe sur moi, mais ça ne m’a pas empêchée de la porter pour aller au travail, ce qui rempli tout à fait son objectif premier. Il est probable que je la porte assez régulièrement aux beaux jours.

Voilà pour ce que j’avais à vous dire de cette jupe. Je ne sais pas trop quand je vous posterai un autre article. Je suis en vacances et j’ai du temps, mais je suis malade et il est assez probable que ce soit le covid (à l’heure où j’écris ces lignes, j’attends le résultat de mon test PCR). Je doute donc d’être follement productive, même si j’ai emmené avec moi mon pull Docker (le corps est fini, j’ai commencé la première manche) et un projet de rideau à broder. Bref, à bientôt. Je vous souhaite un beau mois de juillet !