Il y a bien longtemps que je n’ai pas parlé d’écriture dans les pages de ce blog. La dernière fois remonte au mois de février, quand je venais d’achever la rédaction du premier jet de mon deuxième roman, Les mirages d’Abalon.
Pendant la majorité de mon année 2024, j’ai surtout dessiné, mais cette exploration artistique avec un autre medium a également nourri mon rapport à l’écriture. J’ai beaucoup mûri cette année en tant qu’artiste. J’ai gagné en compétence, en confiance et en sérénité et, après un gros coup de mou, j’ai sérieusement repris le travail sur mon manuscrit à la fin de l’été.
J’avance lentement, chapitre après chapitre, et je prends beaucoup de plaisir à ce travail méticuleux. Il reste encore beaucoup à corriger avant que je puisse envisager de faire lire ce tome 1 plus largement, mais je suis très contente de la forme qu’il commence à prendre.
Pour des questions purement matérielles, ce travail de réécriture n’est plus au sommet de mes priorités, je lui accorde donc moins de temps par rapport à d’autres tâches, mais toujours autant d’amour. La place que mon roman occupe dans ma vie actuellement me convient. Un jour, quand les deux tomes seront terminés, je pourrai peut-être me consacrer à d’autres projets littéraires, mais pour l’instant c’est la seule tâche d’écriture à laquelle je puisse me tenir.
Je ne crois pas que j’aurai terminé la réécriture avant 2025, mais ça n’a pas d’importance. Je ne suis pas encore lassée et j’ai un autre gros projet qui occupe mes pensées en cette rentrée donc Les mirages d’Abalon demeure un travail au long cours. Si vous souhaitez avoir des nouvelles de ce roman plus régulièrement, je vous invite à vous abonner à ma newsletter hebdomadaire, dans laquelle je partage chaque dimanche des réflexions autour de mon travail de la semaine. À bientôt ici ou là-bas.
Photo de couverture de Kaitlyn Baker via Unsplash