21.05.2025. Étant en train de travailler sur mon deuxième roman depuis plusieurs années maintenant, il y avait bien longtemps que je n’avais pas écrit quelque chose de plus simple et plus rapide. J’ai eu l’occasion de le faire récemment quand, au milieu des corrections du chapitre 6 des Mirages d’Abalon, je me suis aperçue que j’avais besoin d’écrire un conte.
J’ai commencé à imaginer l’univers des Mirages d’Abalon il y a près de 25 ans, quand j’ai écrit la première ébauche de ce roman en cours, et depuis il ne cesse de s’enrichir au gré des mes lectures, notamment de sciences humaines et sociales (j’en parlais dans ce numéro d’Artistana(r)t). J’aime beaucoup construire brique par brique la culture du pays dans lequel se déroule mon histoire et j’avais décidé, il y a déjà longtemps, que la culture orale (notamment les contes) allait tenir une place importante dans cette société. Au cours des corrections je me suis aperçue que faire référence à un conte sans en connaître le contenu était creux, c’est pourquoi j’ai décidé d’écrire celui auquel les personnages du chapitre 6 faisaient référence.
Je n’avais jamais écrit de conte et je ne suis pas particulièrement familière avec les cultures orales, quelles qu’elles soient, donc j’ai avancé à tâtons en commençant par définir le titre du conte et en déroulant l’histoire comme elle venait en gardant en tête la morale que je cherchais à mettre en avant. Si cela vous intéresse, j’ai formalisé la méthode dans un exercice d’écriture à faire en 20 min. Il est disponible pour les abonné·es premium d’Artistana(r)t.
Si l’écriture de ce conte m’a détournée pendant plusieurs semaines des corrections de mon deuxième roman, cela m’a aussi donné beaucoup d’idées pour enrichir mon univers et cela a ouvert plein de pistes de réflexions. Le processus d’écriture de ce roman me donne vraiment l’impression de trouver sans arrêt de nouvelles pelotes de fil à dérouler, ce qui est à la fois vertigineux et passionnant.
Par moments, je me dis qu’il y a encore tant de choses auxquelles je n’ai pas pensées, que je n’arriverai jamais à le terminer, mais mine de rien il avance et je prends beaucoup de plaisir à le faire maturer.
Comme ce premier conte que j’ai écrit ne figurera pas in extenso dans le roman et que j’ai quand même envie de le partager avec vous, j’ai commencé à travailler sur la préparation d’un petit ebook illustré à vous proposer. Je vous tiendrai au courant.
Je m’arrête ici pour cette petite mise à jour sur l’avancée de mes projets d’écriture. Je vous donne rendez-vous mercredi dans deux semaines pour vous montrer le dernier portrait de maison sur lequel j’ai travaillé le mois dernier. Bonne semaine !