Une robe Lou plus à mon goût

Bonjour tout le monde, je vous présente encore un peu de couture en cette fin d’année car je me suis récemment cousu une robe Lou de Make my Lemonade pour le réveillon du jour de l’An.

Vous vous souvenez peut-être que j’avais déjà cousu ce patron en début d’année, dans une viscose imprimée achetée un peu par défaut pendant les soldes. Il se trouve que je n’ai pratiquement pas porté cette robe. Les couleurs du tissu ne me plaisaient pas, je trouvais que ce n’était pas mon style et je n’avais jamais envie de la mettre.

En septembre, j’ai donc pris la décision de m’en séparer et de la proposer à mon amie Marie, qui fait la même taille que moi et dont je me disais que les couleurs lui iraient sans doute très bien. Elle l’a essayée, elle lui allait parfaitement et lui plaisait, elle est donc repartie avec et je me suis dit qu’il fallait que je m’active pour me coudre une deuxième version plus à mon goût.

En observant ma garde-robe je me rends compte que je porte assez peu d’imprimés, mais j’aime les unis de couleurs vives. J’ai donc jeté mon dévolu sur le sergé de viscose very vert d’une collection précédente de Maison Fauve (je crois de la collection « la piscine »), qui m’a tapé dans l’œil. J’adore le vert, en témoigne mon manteau Ray et mon écharpe Ewe et je trouve que c’est une couleur qui me va bien. J’en ai donc commandé 3,20 mètres (contre 3 mètres recommandés par le patron) parce que je me rappelais avoir un peu galéré pour faire rentrer toutes mes pièces dans mon coupon la première fois.

La couture de la robe Lou

J’ai repris le patron déjà coupé (en taille 38) et j’ai seulement modifié les manches dont je n’aimais pas la longueur (à la fois trop courtes ou trop longues mais en tout cas pas à mon goût). Pour moi, Lou est une robe à porter en saison froide (du moins quand on habite en Provence) donc j’ai décidé de faire des manches longues resserrées aux poignets par un élastique.

Côté couture, la robe Lou ne présente pas de difficulté technique et elle est plutôt agréable à coudre. Je me suis appliquée dessus en plusieurs soirées. Petit plus depuis la blouse Crazy Judy, j’ai réalisé toutes les finitions à la surjeteuse. Je commence vraiment à m’être habituée à cette machine et je trouve très agréable de pouvoir laisser ma machine à coudre réglée en point droit pendant que je fais le surjet sur un autre appareil, c’est très confortable. Bref, moi qui me suis passée de surjeteuse pendant treize ans, je pense que j’aurais un peu de mal à faire machine arrière maintenant.

En tout cas, j’ai trouvé très agréable cette deuxième réalisation de Lou. Pour moi, le seul inconvénient de ce patron c’est qu’il est très pénible à couper. Plusieurs pièces sont à couper en une fois à l’endroit et je vous conseille vivement de commencer par elles avant de couper vos pièces en double pour ne pas vous retrouver avec un manque de tissu. Mes 3,20 mètres m’ont facilité la coupe, mais je n’avais pas beaucoup de rab à la fin !

Petite précision si vous voulez comparer le modèle Lou du prêt-à-porter de la marque et le patron : ils ne sont pas équivalents. En PAP, il n’y a pas de pied de col, mais il y a des pinces poitrines (ce que n’a pas mon modèle). J’ai aussi l’impression que les emmanchures sont moins tombantes dans le PAP. Personnellement, j’aime bien le côté un peu flou voire un peu trop large du haut, ce qui rend la robe moins habillée et donc plus facile à porter. Elle sera très bien pour la soirée du 31 décembre, mais mon but est aussi de pouvoir la porter au quotidien donc je pense que ce choix de tissu est le bon.

En somme, je suis donc bien contente d’avoir décidé de coudre une nouvelle version de cette robe et ravie que la première version puisse vivre sous le ciel de Normandie avec Marie.

Je m’arrête ici pour aujourd’hui et je vous souhaite une bonne semaine. À lundi prochain sur le blog ou à dimanche dans ma newsletter « Nouvelles de l’atelier« , je vous y raconterai l’histoire de mon roman en cours. À bientôt !