Bonjour à toutes et tous ! Entre les portraits de maisons et un autre gros projet d’illustration dont j’ai déjà commencé à vous parler sur Instagram et sur ma liste de diffusion, je me suis lancée dans quelque chose de plus lent et sans pression : une exploration de l’architecture provençale.
Je vous en ai déjà parlé plusieurs fois, dessiner des bâtiments est ce que je préfère et, dans mon environnement, ce qui m’inspire le plus ce sont les rues, les façades de maisons, les enduits, les volets… Bref, quand je me balade, c’est l’architecture que je regarde et, au bout de 5 ans de vie en Provence, je me suis dit qu’à force de penser que telle ou telle vue ferait un super dessin, il était temps de commencer à illustrer ce que j’observe au quotidien.
J’avais déjà fait une première tentative à la fin de l’été dernier pour tenter notamment une palette typiquement provençale (le jaune du soleil et le violet de la lavande) et j’étais plutôt contente du résultat, mais cela mériterait des explorations plus approfondies. Je n’en étais qu’aux balbutiements de cette technique mêlant aquarelle et crayons de couleur et j’ai beaucoup progressé en dessin depuis (il n’y a rien de mieux que le dessin d’observation presque au quotidien pour voir son évolution).

Le mois dernier, j’ai décidé de faire une nouvelle tentative avec une autre approche. Je remonte la rue Carnot presque tous les jours quand je vais acheter le pain. J’aime beaucoup sa perspective et j’aime que les couleurs des volets soient si variées. C’est cette impression de couleurs que j’avais envie d’essayer de rendre, mais je suis un peu moins satisfaite de moi.

J’ai encore un peu de mal à voir ce qui me chiffonne dans ce dessin, mais je crois que ça a quelque chose à voir avec l’absence de rôle joué par la couleur dans mon traitement de la perspective. En gros, je pense qu’il faut que je travaille la couleur pour un meilleur rendu de la profondeur, mais je ne sais pas encore trop comment faire ça.
Par ailleurs, travailler sur cette vue m’a amenée à me dire qu’il fallait que je me penche sur les détails et notamment sur la pierre apparente, qui mérite que j’en fasse la star d’une illustration (un peu comme je l’ai fait avec la pierre meulière de la maison de mes parents). Il faut que j’explore davantage cette texture et ces couleurs, mais c’est un peu trop compliqué de le faire dans une perspective de rue avec plusieurs bâtiments. La prochaine fois, je crois donc que je ferai une illustration d’après un détail dans le village : une porte, une morceau de mur, un volet ouvert sur un mur de pierre… Il faut que je me balade et que je me décide.
Ce projet des rues de Provence n’a aucune échéance et aucune ambition si ce n’est celle d’avoir à la fin une certaine somme d’illustrations pour pouvoir éventuellement les exposer ensemble à la médiathèque du village. C’est une exploration de loisir, menée en parallèle du développement de mes projets professionnels et je crois que j’aime bien pouvoir accorder au dessin différents types d’attention et de soin.
À l’occasion de cet article, j’ai eu envie de vous proposer un petit coloriage d’une rue provençale à télécharger. Si c’est une activité que vous appréciez, vous pouvez renseigner votre mail dans le formulaire ci-dessous pour recevoir le fichier. En fonction du succès de cette première proposition, je ferai peut-être d’autres coloriages des rues de Provence au fil de mon exploration. N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
Je m’arrête ici pour aujourd’hui et je vous donne rendez-vous mercredi prochain pour vous parler un peu d’écriture parce que ça fait longtemps ! Bonne semaine.