Lucie Choupaut

Romancière et illustratrice, passionnée d'arts du fil et d'histoire du costume, je vous propose une promenade dans mon univers, fait d'écriture, de dessin, de costumes historiques, de garde-robe cousue main, de broderie, de tricot et de réflexions politiques.

3 commentaire

  1. C’est très mignon et si en plus, ça destresse, alors il faut continuer. Personnellement quand j’ai un coup de mou, j’ai plutot tendance à faire des activités physiques du style gros ménage ou béchage/défrichage dans le jardin ou encore à marcher des km. Imaginer faire de la couture me fait rentrer dans un cercle vicieux de procrastination… et je ne commence rien. J’admire la broderie du jupon, quelle patience. Ma grand-mère, née à l’aube du XXe dans une campagne très rude me disait que les jupons étaient brodés par des orphelines chez les soeurs et que les pauvres devenaient à moitié aveugles à 25 ans à force de broder au km. Je veux bien la croire, elle qui a fréquenté l’école jusqu’à 9 ans et n’a appris le français qu’à 6 ans, cinglée à coup d’orties ou de trique par les bonnes-soeurs (mauvaises femmes en réalité) si elle parlait patois. Elle a eu la chance de ne pas etre orpheline, mais son quotidien était bien dur aussi.

    1. Merci Françoise. Effectivement, pas marrant comme enfance… Ça donne envie de faire quelques recherches supplémentaires ! 😉

      1. Salle époque, ce début de vingtieme, pour les classes populaires. Ce n’était la Belle époque que pour les plus favorisés, les autres, n’étaient que de la chair à usine, de la chair à canon et des bras pour nourrir tous les précédents. Ma grand-mère, ouvriere à domicile gagnait deux fois moins qu’un homme, drôle d’époque, car meme s’il y a encore des écarts et un plafond de verre, qu’il faut encore lutter, on n’est plus dans ce genre de métriques. Et oui, il faut continuer à étudier ces époques à la fois lumineuses sur le plan scientifique et culturel mais obscures sur le plan social et sociétal. Elle n’a jamais regretté le bon vieux temps, ma grand-mère et nous a tous poussé à faire des études. Il faut que les jeunes générations se souviennent…

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