Bonjour à toutes et à tous ! J’avais prévu de vous publier cet article dimanche dernier, mais la couture de cet ensemble m’a donné plus de fil à retordre que prévu. C’est parti pour la présentation d’une tenue 100 % Deer and Doe…
Un col montant Dressed en jersey côtelé
Je ne vais pas m’étendre des heures sur le col montant Dressed, dont j’avais déjà parlé dans ma revue du livre de la marque Deer and Doe. J’ai déjà cousu ce col montant deux fois (taille 38 en raccourcissant la hauteur du buste) et c’est vraiment le vêtement que j’ai le plus porté cet hiver.
J’avais l’intention de m’en coudre d’autres pour pouvoir en porter toute la semaine sans passer ma vie à faire des lessives et j’avais envie de trouver un joli jersey côtelé pour changer.
Or, en zonant sur les sites de vente en ligne de tissus dans l’espoir de profiter des soldes, je suis tombée sur ce très beau jersey de tencel côtelé chez Rascol, absolument pas en soldes et même franchement cher (22 €/le mètre), mais pour lequel j’ai eu un vrai coup de cœur. Je ne peux pas l’expliquer, mais en voyant ce jersey, j’ai eu une envie irrépressible de l’acheter et si possible dans toutes les couleurs disponibles. Ayant quand même de faibles revenus, je me suis contentée de deux couleurs : ce bleu marine, et un marron/renard destiné à un autre col montant Dressed, mais pas encore découpé.
Ce n’était pas raisonnable, mais laissez-moi vous dire que je n’ai aucun regret. Ce jersey est doux et chic, il est merveilleux à porter. Il est aussi très élastique et très nerveux donc la découpe n’a pas été de tout repos et mon t-shirt s’en retrouve moins moulant que mes précédentes versions (ce qui est très bien).
Comme mes coutures zigzag craquaient systématiquement sur la manche gauche de mes autres cols montants, j’ai tenté un autre point de ma machine cette fois-ci : le zigzag 3 points. On verra à l’usage si c’est solide, mais le col montant étant de toute façon moins moulant, ça devrait pas trop mal se passer.
Bref, je suis ravie de cette nouvelle réalisation, cousue en une heure et déjà portée deux jours de suite.
Ma première jupe Fumeterre
Il y avait des années que je lorgnais sur le patron de la jupe Fumeterre de Deer and Doe. Je trouvais ses découpes super élégantes, mais j’hésitais à sauter le pas, me disant que les jupes longues n’étaient peut-être pas faites pour les personnes petites et que par ailleurs, acheter un patron pour une jupe me semble toujours un peu superflu.
Or, après l’expérience de ma première jupe longue, mal patronnée par mes soins et néanmoins maintes fois portées, je me suis dit qu’investir dans un patron de jupe longue serait peut-être assez vite rentabilisé et j’ai profité de la promo du black friday chez Deer and Doe pour m’offrir le patron (ainsi que celui de la combi Sirocco, mais je vous en reparle plus tard).
Je ne savais pas encore dans quel tissu le découper, mais j’ai eu une illumination grâce à Miiio sur Instagram, alors que je cherchais une affectation à un coupon de coton d’un peu moins de 3 mètres, reste de ma robe populaire 1850. Pourquoi pas m’en faire une jupe Fumeterre ?
J’ai eu un peu de mal à tout faire rentrer dans mon coupon, heureusement je suis petite et commencer par retirer 5 cm de hauteur aux pans de jupe m’a permis de tout caler.
Pour cette version d’hiver, j’ai choisi de faire la version B avec poches et braguettes zipée, et j’ai assemblé les pans de ma jupe en coutures anglaises, ce que les marges de couture d’1,5 cm permettent facilement. Je n’ai pas osé faire une couture anglaise sur le milieu devant parce que j’avais peur que ça devienne galère avec le zip. Vu comme je me suis déjà arraché les cheveux, j’ai bien fait. ^^
Cette jupe est vraiment très simple à coudre et même assez rapide eu égard au nombre de coutures et à leur longueur. La seule difficulté technique est la pose du zip, ce qui n’est pas si sorcier quand c’est bien expliqué. Or, dans le cas présent, les explications du livret m’ont vraiment mise en colère. Elles étaient incompréhensibles et les schémas insuffisants pour les pallier. Je pense qu’il y a une confusion entre le côté gauche et le côté droit, mais comme je ne comprenais rien de toute façon, j’ai fini par aller relire les explications de la pose du zip du pantalon Bélem pour me débloquer et bien m’en a pris. Ce n’est pas du tout le premier zip que je pose, mais j’oublie à chaque fois comment on fait.
Une fois tout assemblé, la jupe s’est révélée encore trop longue et je l’ai raccourcie à nouveau de 3 cm en posant la parmenture d’ourlet. J’aurais même pu couper davantage pour qu’elle soit un peu plus pratique au quotidien, ce que je ferai sur ma prochaine version pour l’été.
En dépit de ma mauvaise humeur au moment de la couture du zip, je suis très contente du résultat de cette jupe, qui est bien chaude et qui sera parfaite pour l’automne-hiver. Je suis aussi contente d’avoir affecté ce tissu à ce projet. Il était dans mon stock depuis un moment, donc ça fait du vide et en plus, j’ai un peu l’impression de porter une jupe de costume historique au quotidien, ce qui n’est pas pour me déplaire !
Je vous laisse ici. Il n’y aura pas de deuxième article sur le blog cette semaine parce que je serai en déplacement à Paris et probablement trop occupée pour m’installer derrière un ordinateur. Je vous donne donc rendez-vous en milieu de semaine prochaine. À bientôt !
C’est une tenue très réussie, très élégante bien que tout à fait portable au quotidien. Belle inspiration.
Merci Christine !