Bonjour à toutes et tous ! Ça faisait longtemps que je ne vous avais pas parlé tricot alors que je tricote presque tous les jours. Il est donc temps de vous mettre un peu à jour…
Après la fin de mes chaussettes Salammbô, j’ai monté sur mes aiguilles un nouveau projet pour un cadeau de naissance : un châle.
Contrairement à beaucoup de mes comparses en travaux d’aiguilles, je n’aime pas faire des vêtements pour enfants. Je trouve ça assez pénible et pas très intéressant techniquement. C’est en tout cas mon avis pour la couture, que j’ai étendu sans vergogne au tricot. C’est pourquoi je me suis un peu creusé la tête pour savoir ce que j’allais offrir comme cadeau de naissance à mes amis jeunes parents. J’avais envie de faire quelque chose de mes mains, qui puisse être utilisé par toute la famille indifféremment et qui puisse les accompagner pendant les dix à vingt prochaines années (oui je me projette).
Je me suis dit qu’un châle était une bonne idée : pour se lover avec son bébé pour l’allaiter, pour s’en couvrir les épaules dans son canapé, pour le câlin du soir après avoir joué, pour se déguiser… Bref, un châle me paraissait suffisamment versatile.
Il me restait deux écheveaux de bio balance de BC Garn après mon gilet jaune et comme j’ai adoré tricoter et porter cette laine, je me suis dit qu’elle serait parfaite pour un châle de mi-saison. Le jaune, en plus, apporterait un peu de soleil dans le quotidien gris et nordique de mes amis (ils ont déménagé de Toulouse à Strasbourg et ont connu un petit choc au niveau de l’ensoleillement). Bref, la laine parfaite dont je ne cesserai jamais de chanter les louanges.
Dans cette optique, je suis partie en quête d’un patron de châle qui pourrait convenir. Il se trouve que j’en avais déjà un, le châle Pause, modèle gratuit de Solène knits, qui nécessite deux laines différentes. Or, j’avais aussi dans mon stock deux pelotes de DMC hollie fushia (75 % mérinos, 20 % soie, 5 % cachemire) et je me suis dit : « Pourquoi pas les associer ? ». J’ai donc commencé à tricoter, mais je me suis rendue compte assez vite que ça ne le faisait pas du tout.
Pour commencer les deux fils ne sont pas équivalents en termes d’épaisseur et ne se marient pas bien. Ensuite, je n’étais pas convaincue par cette association jaune/fushia. J’adore les couleurs indépendamment, mais ensemble, bof. Enfin, je n’ai pris aucun plaisir à tricoter les premières mailles du châle Pause.
Bref, rien n’allait dans ce projet, j’ai donc décidé de tout défaire pour partir en quête d’une meilleure option.
Le modèle du châle Lily à la rescousse
J’ai donc fait une recherche de patrons gratuits de châles sur Ravelry et j’ai jeté mon dévolu sur le châle Lily de Sanne Kalmbacher, dont le motif me paraissait joli et qui semblait pouvoir se contenter de mes deux écheveaux de Bio balance.
Grand bien m’a pris de faire ce changement. Je prends beaucoup plus de plaisir à tricoter ce modèle que le précédent et son esthétique me plaît davantage. Commencé le 4 février, j’en ai tricoté plus de la moitié et j’ai bon espoir de le terminer rapidement.
Du point de vue de la complexité, j’ai tricoté pour l’instant les deux premiers motifs (il y en a un troisième sur la fin) et si les techniques sont assez simples, il faut quand même rester concentrée. C’est particulièrement le cas pour le deuxième motif car les types de mailles changent à chaque rang donc c’est un peu compliqué de lever le nez de son ouvrage ou de sa grille.
J’ai fait plusieurs erreurs jusqu’à présent et peu que j’ai réussies à rattraper, mais ça ne me paraît pas bien grave, je pense que l’ensemble sera joli quand même. J’ai vraiment hâte de le terminer et de le bloquer pour voir ce que donnent les motifs une fois étirés. Ils sont déjà jolis comme ça, mais avec plus de détente, ça devrait être encore mieux.
Voilà pour ces petites nouvelles tricot ! J’espère pouvoir vous montrer le châle terminé bientôt parce que je voudrais me tricoter un pull, qu’il serait bien que j’aie fini mi-mai. Croyez en moi !