Lucie Choupaut Bonjour à toutes et à tous ! J’espère que vous avez passé un bon week-end. En ce qui me concerne, j’avoue que j’ai été un peu flemmarde et l’article que je projetais de publier n’a pas réussi à concurrencer mon envie de traîner dans mon canapé. Je profite donc de ne pas travailler aujourd’hui exceptionnellement pour poster l’article du week-end avec un peu de retard…
Le projet dont je vais vous parler aujourd’hui a germé en 2018, alors que j’habitais Toulouse et que je faisais du tri dans ma caisse de tissus. À cette époque, je n’avais pas encore décidé d’utiliser l’intégralité de mes chutes, mais je trouvais quand même dommage de ne pas essayer de les exploiter. J’avais donc décidé de recouvrir un vieux plaid en polaire écrue assez moche d’un patchwork constitué de toutes mes chutes de tissu. Je me revois commencer à découper mes carrés de tissu à l’été 2018 sous le rampant de ma chambre. Depuis cette date j’ai déménagé trois fois, mais j’ai toujours emmené avec moi ces piles de carrés pour m’occuper de ce plaid un jour…
Les années ont passé et en septembre 2021, j’en ai eu marre de voir cette pile dans mon placard. J’ai donc décidé de mettre un coup de collier à ce projet et j’ai assemblé la première face du patchwork dans un esprit mosaïque colorée.
En janvier 2022, j’en ai eu marre de voir cette première face traîner dans mon salon et j’ai décidé de préparer la deuxième. Cette fois, j’avais envie de faire quelque chose d’un peu plus « discret » et de tenter de faciles motifs. Entre temps je m’étais acheté un livre sur le patchwork (les sirènes des frais de port gratuits de Rascol me perdent à chaque fois), qui m’avait aidé à y voir un peu plus clair (sans être incroyable non plus, je ne vous le recommande pas particulièrement), donc avant de me lancer dans la découpe cette fois, j’ai fait un plan et défini mes gabarits.
Néanmoins ce travail manquait quand même un peu de précision et j’ai rencontré plusieurs difficultés : des marges de couture différentes ou des oublis de ce que j’avais prévu de placer à tel ou tel endroit… Ce n’est vraiment pas parfait, mais je suis arrivée à une deuxième face très satisfaisante et qui me plaît beaucoup.
Pourtant, il y a un hic. Alors que je m’apprêtais à positionner mes deux faces sur mon plaid pour commencer le travail de piqué à la main, je me suis aperçue avec contrariété que mes deux faces étaient trop petites. J’ai manifestement fait n’importe quoi dans ma prise de mesures et probablement mal géré les marges de couture.
Le résultat c’est qu’il faut que je rajoute des bandes de contour avant de pouvoir m’attaquer aux finitions de ce plaid et cela m’a beaucoup contrarié. Sur la face « mosaïque », il me manque 11 cm en largeur et 12 cm en hauteur ; sur la face « motif », il me manque 15 cm en hauteur. Je suis bonne pour recouper des pièces !
Le patchwork ne tolère visiblement pas les imprécisions, or je suis quelqu’un d’assez peu précis. Mais je ne m’avoue pas vaincue pour autant ! Il n’est pas question que ce patchwork ne soit pas terminé en 2022. La prochaine fois que je vous en parlerai, il sera donc fini et piqué.
D’ici là j’ai un gros programme : beaucoup de couture à faire, je dois vous montrer le résultat de mon châle en tricot et je voudrais aussi vous partager un peu d’écriture. À bientôt !
J’aime beaucoup « les imprécisions » de votre réalisation qui lui apportent fantaisie et charme . En général , je trouve ennuyeuse la perfection du patchwork contemporain qui a perdu son esprit premier d’économie et de recyclage des siècles passés mais aussi la personnalité de chaque couturière . Connaissez vous le rag quilt ? Un petit aperçu : https://theaoz.wordpress.com/2014/10/08/tutoriel-rag-quilt-en-francais/
Une autre approche du recyclage …..
Merci Eduenne ! Non, je ne connaissais pas le rag quilt, c’est très intéressant. J’avoue que j’étais dubitative sur les bords laissés à cru, mais après plusieurs lavages les franges rendent vraiment bien !