Une Swallow d’été très décevante

Bonjour à toutes et à tous ! Je dois reconnaître que c’est un peu à contrecœur que j’écris cet article, tant je ne suis pas contente de cette cousette, mais la documentation a du bon, que ce soit pour le partage d’expérience comme pour l’archive contre la mémoire défaillante. C’est donc parti pour ce projet de chemisette Swallow…

Tout a commencé avec un reste assez conséquent de double gaze plumetis noire des Coupons de Saint-Pierre, reste d’un peignoir cousu pour ma copine Juliette en échange du shooting des dessous 1880. J’avais envie de faire une robe Byzance (Maison Fauve) dont j’ai acheté le patron l’année dernière, mais je n’ai malheureusement pas réussi à faire rentrer toutes les pièces dans le coupon restant. En désespoir de cause, je me suis rabattue sur une chemise Swallow, toujours de Maison Fauve et déjà cousue en version hiver, mais sans manches cette fois.

Là-dessus, j’ai fait une première bourde : au lieu de couper le devant droit et le devant gauche (qui sont deux pièces différentes) sur l’endroit du tissu, je les ai découpés sur l’envers. Erreur dont je ne me suis aperçue que lorsque j’ai commencé à monter la patte de boutonnage. En effet, comme les deux pièces sont différentes, en les coupant sur l’envers je me suis retrouvée avec un devant droit à gauche et un devant gauche à droite, ce qui a intervertit le sens d’ouverture de la patte de boutonnage. Je ne voyais pas comment rattraper ça, et puis j’étais déjà grognon, donc j’ai laissé ma patte de boutonnage dans le mauvaise sens. Ça vous semble peut-être du détail, mais c’est vraiment très perturbant au porté.

Autre grosse déception, la taille qui est vraiment beaucoup trop grande par rapport à ce que je voulais. Je suppose que c’est dû à la détente de la double gaze et j’aurais dû y penser avant, mais c’est rageant de découvrir, une fois le vêtement fini, qu’il est en fait beaucoup trop grand.

Je vais sans doute porter cette chemise malgré tout parce qu’elle répond à un besoin dans ma garde robe (et je l’ai déjà portée plusieurs fois), mais je la considère néanmoins ratée.

Enfin, j’ai vraiment galérer avec les boutonnières et plus particulièrement celle du haut : impossible de faire passer le bord du col sous mon pied de machine donc impossible de faire la boutonnière à la machine. Il faudrait que je la brode à la main, mais autant vous dire que vu mon désamour pour cette chemisette, je n’ai pas très envie. Pour l’instant je la porte surtout largement ouverte et nouée à la taille, je trouve que ça rend pas mal.

Bref, vous l’aurez noté, je suis assez déçue de ce vêtement un peu informe, mais il a le mérite d’être très léger et donc tout à fait agréable à porter quand il fait chaud (ce qui était l’objectif). Voilà pour ce que j’avais à vous dire sur cette chemisette. Je reviens bientôt pour vous parler de ma combinaison Sirocco (pour laquelle je suis assez mitigée aussi). À bientôt !