Bonjour à toutes et tous et joyeux Noël si vous me lisez le 25 décembre ! J’espère que vous passez des fêtes de fin d’année à votre goût. Me revoilà avant le traditionnel bilan annuel pour vous parler de ma robe Dijon (probablement mon dernier projet couture de l’année), cousue juste avant de partir en vacances pour pouvoir la porter au réveillon de Noël en famille. Mon objectif était aussi d’avoir une robe d’hiver à porter au quotidien parce que si j’ai maintenant un certain nombre de robes d’été, je n’en ai pratiquement pas pour les saisons froides.
La robe Dijon de Happy as a bee avec La Droguerie
Le patron de la robe Dijon est une création de Valentine du compte Instagram Happy as a bee avec La Droguerie. Il s’agit à l’origine d’un patron de blouse et robe d’été volantée qui a été complété ensuite d’une version manches longues. J’avais le patron dans le viseur à sa sortie parce que j’avais des envies de robes courtes, mais comme je n’en avais pas un besoin urgent, je ne l’avais pas acheté tout de suite.
Puis lorsque j’ai quitté mon CDD en octobre dernier, mes collègues m’ont offert un super bon d’achat La Droguerie, ça m’a semblé être un signe pour acheter le patron. J’en ai profité pour prendre également ce coupon de coton vichy noir et blanc (dans le but de coudre une version hivernale de la robe Dijon donc) et plein de laines pour mes projets de pulls de 2024, que vous verrez en temps utile. 🙂
J’ai coupé le patron en taille 38 sans aucune modification. Comme je suis plus petite que la stature de base (je mesure 1,60 mètre), je me suis dit que ma robe serait un peu plus longue que sur les versions de présentation, ce qui n’était pas plus mal. Finalement je ne sais pas si elle est beaucoup plus longue, mais ça me convient. J’ai choisi de mettre les petits mancherons en plus histoire de faire la version full volants car visiblement j’aime les volants en ce moment, mais je confesse que je ne les ai pas très bien posés et de manière pas franchement symétrique. Comme c’est vraiment extrêmement pénible à coudre, cela restera comme ça néanmoins.
Côté couture, c’était la première fois que je cousais un patron la Droguerie, et je dois dire que j’ai été assez déstabilisée (et un peu agacée) par les mesures des marges de couture préconisées. Au lieu des 1 cm habituels chez les patrons indépendants, j’ai trouvé un peu pénible d’avoir des marges de 0,7 cm ou 0,3 cm… Hormis ce détail, la couture s’est plutôt bien passée. C’est une robe simple à coudre, un peu longue à cause des plis sur l’empiècement devant et les fronces, mais pas de difficulté majeure et quand en plus on a une surjeteuse, c’est plutôt confortable.
J’avoue qu’en cours de route, j’ai un peu regretté de m’être lancée dans ce projet car la chose que je déteste le plus au monde en couture est de répartir les fronces, mais à l’arrivée, je suis contente du résultat. Le choix du tissu rend les plis un peu invisibles et donne à la robe un côté « Amish », mais j’aime bien le look et je l’ai déjà portée plusieurs fois depuis le début de mes vacances.
Côté tissu, j’ai vraiment été très agréablement surprise par la qualité de ce coton qui a un toucher un peu flanelle. Il est bien doux et épais, parfait pour l’hiver. J’ai cherché dans mon stock des boutons qui seraient susceptibles de faire l’affaire, mais je n’avais pas grand chose et j’ai dû prendre des boutons dépareillés pour la patte du devant et pour les poignets. Ce n’est pas terrible, mais je m’en contenterai pour l’instant.
Je suis en tout cas assez contente de cette petite robe, qui me plaît beaucoup et qui s’avère très facile à porter. Je pense que je serai assez tentée d’en coudre une en version d’été, mais on verra si j’ai le courage de m’attaquer à la répartition des fronces.
Je m’arrête là sur cette robe Dijon et je vous souhaite une bonne semaine ! Rendez-vous lundi prochain pour mon bilan de l’année 2023.