Lucie Choupaut

Romancière et illustratrice, passionnée d'arts du fil et d'histoire du costume, je vous propose une promenade dans mon univers, fait d'écriture, de dessin, de costumes historiques, de garde-robe cousue main, de broderie, de tricot et de réflexions politiques.

6 commentaire

  1. Et bien je te confirme que tu fais toi aussi partie des anonymes qui inspirent d’autres anonymes, rien que par le contenu global de ton blog 😉
    Très intéressant de lire ta démarche. Je te souhaite bon courage quand ta limite de besoins de cousettes sera atteinte, mais comme tu le dis bien: de la contrainte nait la créativité, et je ne doute pas que tu trouveras une pirouette pour continuer de créer!

  2. Tu pourras toujours coudre et tricoter pour d’autres 😉 même si ce n’est pas tout à fait le même plaisir.
    C’est très marrant parce qu’on n’en a jamais parlé, mais le défi de la garde-robe capsule de Clo a été un élément clé pour moi également dans la couture. Après, je me suis un peu éloignée car le manque de temps et de disponibilité mentale ne m’ont pas permis de suivre ce défi, mais oui clairement ça m’a donné envie de coudre davantage pour moi.
    Ma démarche n’est pas vraiment politisée, elle s’appuierait davantage sur une volonté de ne pas participer à l’épuisement des ressources et la pollution. Je trouve déjà qu’avoir trop d’achats dont je n’ai pas besoin est un problème, surtout que je ne vis pas seule et que je dois penser aux besoins de toute la famille. Il y a des jours où j’arrive à suivre cette ligne directrice, d’autres pas du tout, mais c’est déjà ça…

    1. Ah, c’est rigolo que le défi de la garde robe capsule ait aussi été un déclic pour toi !
      Effectivement je pense que je ferai davantage pour les autres à l’avenir, en particulier en tricot parce que je ne me vois pas ne pas tricoter de façon régulière, mais je n’ai clairement pas besoin de 312 pulls. Je suis plus encline à tricoter pour les autres que coudre pour les autres, je suppose parce qu’il y a moins de problématiques d’ajustements.
      De toute façon, tout ça n’est qu’une succession d’arbitrages qui dépendent de facteurs hyper personnels donc c’est déjà bien d’avoir une ligne directrice même si on en dévie parfois.

  3. Je trouve que c’était très bien de partager cette expérience, elle complète la démarche écologique d’une certaine manière, vu que les matières premières proviennent souvent du même endroit que la fast-fashion et que les conditions de travail y sont identiques (hormis rares initiatives comme GOTS, jusqu’à ce qu’elles soient récupérées de manière détournée pour des buts lucratifs pour certains)…
    Merci à toi !

    1. Merci Céline. Oui, c’est de toute façon un arbitrage très personnel entre ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas et on fait ce que l’on peut dans le monde dans lequel on vit. J’avoue que ça me fatigue de voir des marques comme Maison Fauve sortir encore des tissus comme de la poly-viscose sur une collection 2024. -_-

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