[Journal tricot] Mon cardigan Ray enfin terminé

Journal tricot : fin du cardigan Ray d'Alice Hammer - anar(t)chie,journal de bord

Bonjour à toutes et tous ! Après avoir commencé mon dernier projet tricot en mars, je l’ai enfin terminé fin août. Si j’ai mis autant de temps à le tricoter, c’est surtout parce que je n’ai pratiquement pas touché mes aiguilles entre mars et juin par manque de temps et d’espace mental disponible. Depuis, j’ai avancé à un bon rythme sur ce patron du cardigan Ray de Alice Hammer, que j’ai bien aimé tricoter.

Comme toujours avec les patrons d’Alice Hammer, je trouve que le rapport difficulté/résultat est très bon. Le modèle du cardigan Ray n’est pas difficile, il faut seulement rester concentré·e au moment des augmentations du raglan. En dehors de ça, les côtes brisées sont agréables à tricoter, à la fois simples, mais avec suffisamment de variété pour ne pas s’ennuyer sur un projet qui est quand même assez long.

une femme brune à lunettes porte une salopette gris foncé et une gilet de grand-père tricoté main de couleur taupe
Photos prises par 28° C. Elles ne sont pas terribles, mais il fait encore trop chaud pour que j’aie le courage d’en faire d’autres

J’ai tricoté mon cardigan en aiguilles de 4 mm dans la Big Mérino de chez Drops en coloris Grège dont je savais déjà qu’elle se détendait beaucoup au blocage. Pour vous montrer un peu la différence, j’ai pris des photos avant de passer mon gilet en machine, c’est très parlant en images.

Après blocage, le gilet est beaucoup plus long et les emmanchures plus basses. Il s’est surtout élargi en hauteur et moins en largeur.

gilet de grand-père tricoté main en côtes brisées dans une laine couleur taupe

J’ai utilisé des boutons de récupération que ma grand-mère m’a donné cet été. Il y en avait 5, ça m’a bien arrangée et on les croirait faits pour ce gilet !

Au moment de terminer la bande d’encolure (il me restait à tricoter deux rangs puis à rabattre les mailles), je suis tombée à court de laine et j’ai dû recommander une pelote. Il m’aura donc fallu 14 pelotes en tout, ce qui fait quand même une sacrée quantité de laine !

Je trouve ce gilet super beau et j’ai vraiment hâte qu’il fasse suffisamment froid chez moi pour pouvoir le porter. J’espère qu’il ne sera pas dévoré par des petites bêtes d’ici là comme c’est arrivé à mon pull Docker. :'(

une femme brune à lunette porte un gilet de grand-père tricoté main en laine couleur taupe

Fidèle à mes habitudes, j’ai immédiatement enchaîné avec un nouveau projet tricot : un pull Kornog d’Emma Ducher, dont j’ai fini l’encolure, mais pour lequel – je vous le donne en mille – je me suis arrêtée juste avant les augmentations du raglan. C’est rigolo parce que ça semble vraiment être ma bête noire en tricot, c’est toujours ce qui me fait traîner des pieds, alors qu’en tout honnêteté ça n’a rien de compliqué. Bref, dans quelques semaines je vous montrerai l’avancée de ce Kornog. D’ici là, il faut que je vous parle de tout ce que j’ai appris en pratiquant le dessin et l’aquarelle cet été et j’aimerais aussi publier un article de réflexions sur la reconstitution historique, mais il faut que ça mature un peu. En attendant tout ça, je vous souhaite une bonne semaine de rentrée et à bientôt.

Lucie

Romancière et illustratrice, passionnée d'arts du fil et d'histoire du costume, je vous propose une promenade dans mon univers, fait d'écriture, de dessin, de costumes historiques, de garde-robe cousue main, de broderie, de tricot et de réflexions politiques.

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