Bonjour à toutes et à tous ! J’emmène toujours du tricot et/ou de la broderie dans ma valise des vacances, de quoi occuper mes mains et avancer tranquillement dans les projets en cours. Cette année, j’avais emmené, pour mes vacances dans le Perche, mon pull Docker, commencé il y a un bout de temps et qui est resté sérieusement au point mort entre mai et juin et un projet de rideau à broder pour les finitions de ma cuisine. C’est le tricot qui m’a fait le plus envie et auquel je me suis adonnée volontiers au cours de la dernière semaine.
J’ai terminé la première manche de mon pull Docker (modèle du livre Sentimental tricot d’Alice Hammer) et entamé la deuxième. Le Perche a l’avantage d’avoir un climat tout à fait agréable, même en période de canicule, et qui est assez compatible avec le tricot, contrairement à l’été provençal. J’avais trouvé une technique pour continuer à tricoter chez moi même quand il fait chaud (poser un grand saladier sur mes genoux pour poser le tricot dedans et éviter de mourir de chaud), mais il faut reconnaître que la perspective de tricoter un pull d’hiver quand il fait 35° C n’est pas ce qu’il y a de plus enthousiasmant.
Dans le Perche, donc, j’ai bien avancé, et j’ai même l’espoir d’arriver à finir cette deuxième manche avant mon retour chez moi en fin de semaine prochaine.
Côté tricot, rien de spécial à dire. La seule complexité de ce pull Docker est de suivre attentivement la grille de motifs au point de riz et sur les devants et dos je ne me suis trompée qu’une fois. L’erreur est visible, mais pas catastrophique, j’ai décidé que ce sera le dos.
Je tricote le patron en taille M et j’ai un peur qu’il soit un peu trop étriqué, je compte donc beaucoup sur le blocage pour gagner un peu d’ampleur.
Du point de vue technique, Docker se tricote du bas vers le haut en commençant par les côtes. Devant et dos sont séparés au niveau du plastron à motif et tricotés en aller-retour puis les épaules sont rabattues ensemble. On relève ensuite des mailles au niveau des emmanchures pour tricoter les manches en jersey envers. Rien de très sorcier et j’ai trouvé un bon rythme de croisière pour les manches.
Comme pour le pull Fisherman, la laine De Rerum Natura (ici Ulysse) se révèle au fur et à mesure du tricot. Si en pelote la couleur semble assez terne, je trouve qu’elle paraît plus vibrante une fois tricotée. Si la laine se détend suffisamment, ce sera un pull parfait pour rejoindre ma garde-robe l’hiver prochain.
C’est tout pour ces rapides nouvelles, je vous dis donc à bientôt. De retour chez moi, je vais sans doute pouvoir me remettre à la couture !