[Journal d’écriture] Se remettre en selle

Journal d'écriture : se remettre en selle - anar(t)chie, journal de bord

Je ne sais même plus quand j’ai écrit de manière significative pour la dernière fois. Je veux dire, plus de 300 mots péniblement sortis après une mise en jambe difficile plusieurs jours d’affilée. Depuis la fin de ma dernière retraite d’écriture et la décision d’écrire deux tomes distincts de mon roman en cours, j’ai très peu écrit. Bien sûr, le travail salarié est en partie responsable de cette lente déliquescence, mais pas seulement. Devant les difficultés pour trouver un public et être lue, je crois que j’ai mis mes ambitions artistiques en sommeil pour me concentrer sur des loisirs agréables et il m’est difficile de me remettre en selle pour affronter la fin de l’écriture du premier tome. C’est comme si j’avais pris de très longues vacances d’écriture et personne n’a envie de retourner bosser après avoir passé 4 mois à glander, n’est-ce pas ?

Depuis le 1er novembre, je n’ai plus de travail salarié. Je dispose donc d’à peu près deux mois pendant lesquels je vais pouvoir me consacrer à l’écriture avant de devoir occuper la majorité de mon temps à une activité rémunératrice. Le créneau est assez court et il me reste beaucoup à faire pour terminer le premier tome du Dernier fils (titre de travail). J’aurais bien aimé qu’il soit fini début 2024 pour ne plus avoir à m’en préoccuper lorsque j’entamerai ma nouvelle vie professionnelle, mais je crains que les corrections ne me prennent plus de temps que ça.

En attendant, j’ai renoué avec une vieille routine ce matin : j’ai mis mon réveil pour pouvoir commencer à me mettre au travail à 9h, et j’ai consacré ma matinée à l’écriture, au moment où j’arrive le mieux à travailler. Pour l’instant, mon objectif est de retrouver un rythme de 1000 mots par jour au minimum. Ce matin, tout s’est bien passé, je croise les doigts pour que ça dure. En tout cas, la dernière ligne droite est lancée.


Photo de couverture prise en 2019 à l’occasion de l’organisation du GN Cie Lou Cheyenne, 14 jours de danse contemporaine, écrit avec Stephanie Ailloud. ©Patrick Portet

2 commentaire

  1. Je me posais la question : Pourquoi ne pas publier ici tes écrits sous forme sérielle ? Comme une Rolande Dumas des temps contemporains ? Tu as un public ici, qui suit tes aventures après tout !

    1. Sous forme sérielle ce ne serait pas adapté à tout et notamment le roman que j’écris en ce moment, qui ferait vraiment un trop gros morceau. Pour lui j’envisage plutôt un crowdfunding si je ne trouve pas d’éditeur·ice. Pour les prochains écrits ce sera peut-être une option, mais à penser au cas par cas en fonction des projets je pense.

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