Un premier top Salto crash test

Top Salto de Maison Fauve - anar(t)chie, journal de bord

Bonjour à toutes et tous ! Lorsque Maison Fauve a sorti sa collection d’été, j’ai flashé sur le top Salto, qui me semblait parfaitement compatible avec la canicule, tout en ayant un potentiel intéressant pour que les bretelles restent bien en place et ne tombent pas toutes les 10 minutes. Cerise sur le gâteau, le top est très peu gourmand en tissu donc idéal pour écouler les chutes. J’ai un peu tergiversé (mais pas longtemps), et puis j’ai craqué et commandé le patron.

La version qui me plaît le plus est la version boutonnée devant, mais je ne sais pas encore dans quel tissu la coudre (il faut que j’explore ma caisse de moyennes chutes) et j’ai vu passer une version en double gaze avec le devant en une pièce sur Thread & Needles, ce qui m’a rappelé qu’il me restait une bonne quantité de double gaze de coton noir plumetis dans mon stock : une bonne occasion de tester le patron.

devant du top Salto en double gaze plumetis noire
Vous excuserez ces photos de piètre qualité. Il faudra attendre la prochaine version pour vous faire une meilleure idée des détails de ce top.

J’ai suivi le tableau des tailles et coupé un 38 (ma taille habituelle chez Maison Fauve) puis j’ai réduit la hauteur du buste de 4 cm puisque la stature du patronage est d’1,65 mètre, que je fais 1,60 mètre et que j’ai un petit buste.

Le top Salto est assez simple (surtout sans patte de boutonnage) et rapide à faire, mais la couture des bretelles est un peu technique et demande de s’appliquer pour de jolies finitions. Je l’ai trouvé très plaisant à coudre et d’autres versions suivront sans aucun doute.

dos du top Salto en double gaze plumetis noire

Du côté de la tenue des bretelles, en revanche, je suis un peu déçue parce qu’elles tombent quand même (même si pas autant que des bretelles fines de débardeur), mais je crois que tant que ma posture ne sera pas meilleure (mes épaules ont tendance à aller vers l’avant), les bretelles de mes hauts tomberont. Il est possible aussi que le choix de la double gaze ait rendu le modèle un peu plus grand que ce qu’il devrait être. Nous le saurons quand j’aurai cousu une version dans un autre tissu.

Quoi qu’il en soit, je suis relativement contente de ce projet sans en raffoler non plus. Décidément, je n’aime pas la double gaze, que je trouve peu élégante et peu confortable. Je crois vraiment que la double gaze ne doit pas servir à autre chose qu’à des langes et bavoirs de bébé, et je pense que je n’en rachèterai plus ! Heureusement, j’ai terminé récemment un autre projet, qui me réjouit beaucoup plus. Je vous le montre bientôt après avoir fait un petit détour par l’histoire de la mode. À bientôt !

devant du top Salto de Maison Fauve

Lucie

Romancière et illustratrice, passionnée d'arts du fil et d'histoire du costume, je vous propose une promenade dans mon univers, fait d'écriture, de dessin, de costumes historiques, de garde-robe cousue main, de broderie, de tricot et de réflexions politiques.

2 commentaire

  1. Marie-Cécile Gautier

    Ah, quelqu’un qui n’aime pas la double gaze non plus ! ça fait du bien, car tout le monde l’encense, mais je ne comprends pas pourquoi. Je la trouve très difficile à coudre, ça part dans tous les sens et ça s’étire …. Sur votre débardeur, les bretelles sont un peu épaisses, car en plus de tout, ça se repasse mal ! Ceci dit, votre débardeur n’est pas mal du tout, il va être très bien pour les chaleurs par chez vous (ici, en Béarn, nous vivons une sorte de long automne …) Montrez nous votre prochaine version !

    1. Merci Marie-Cécile. Effectivement, je trouve la double gaze largement sur-cotée ! ^^ La prochaine version sera, je l’espère, plus réussie.

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