Bonjour à toutes et tous ! J’ai l’impression que ça fait hyper longtemps que je ne vous ai pas parlé tricot, mais c’est peut-être surtout parce que je tricote peu en ce moment. J’ai pourtant monté un nouveau projet sur mes aiguilles depuis le pull Docker d’Alice Hammer et il est temps de vous en parler.
Cette année, j’ai identifié le besoin d’ajouter un ou deux gilets supplémentaires à ma garde-robe. Actuellement je n’en ai que deux (un du commerce et un gilet tricoté main) et c’est un peu léger pour pouvoir alterner. Je me suis dit que j’allais donc tricoter un nouveau gilet de mi-saison, dans la Bio balance de BC Garn, que j’avais vraiment adoré tricoter et porter avec mon gilet Coquille jaune.
Le gilet Rendez-vous d’Atelier Émilie
Puisque les deux gilets dont je dispose sont plutôt oversize, je suis partie cette fois sur quelque chose de plus près du corps (l’idée étant aussi de pouvoir porter ce gilet sur une tenue années 1940 au besoin). Mon choix s’est porté sur le modèle Rendez-vous d’Atelier Émilie, créatrice dont j’apprécie de plus en plus les patrons, mais dont je n’ai pour l’instant tricoté que le bandeau gratuit Frida (offert l’année dernière à ma belle sœur pour Noël et que je ne vous avais pas montré).
Normalement, le modèle se tricote avec un fil de DK (un fil de Fingering + un fil de mohair par exemple), mais premièrement, je ne suis pas une fan de mohair et par ailleurs, je voulais vraiment tricoter la Bio balance. J’ai donc réduit la taille d’aiguilles recommandée pour faire mon échantillon (j’ai utilisé du 3,5 mm) et je me suis lancée.
Vous l’avez peut-être remarqué, je ne suis pas spécialement à cheval sur les ajustements des tricots, donc je pense que ça devrait globalement aller. J’ai choisi de tricoter la taille M1, en me fiant au tableau des tailles et pour contrebalancer ma tendance à tricoter peut-être un peu lâche. Nous verrons bien le résultat quand il sera fini !
Tricoter le gilet Rendez-vous
Le patron commence par la bande d’encolure avec une bordure en i-cord, ce que je n’avais jamais fait, mais qui est en fait la même chose que du jersey double, donc c’est archi simple. On remonte ensuite des mailles le long de l’encolure pour commencer à tricoter le corps du gilet par le haut avec le découpage des emmanchures. Je vous avoue que ce début de tricot est un peu laborieux. Non pas que ce soit difficile, mais il faut être concentré·e pour toutes ces augmentations et je confesse que je n’aime pas les rangs d’augmentation. Je n’avance donc pas très vite et il faut que je me force un peu pour attraper mon tricot. C’est dans ces moments-là qu’il est très utile d’avoir des copines de tricot pour pouvoir se faire des sessions communes régulières.
Pour l’instant je n’en ai pas encore fini avec les rangs d’augmentation, mais l’avantage c’est qu’ensuite le reste du gilet se fera probablement les doigts dans le nez. J’ai hâte d’arriver à l’étape de séparation du corps et des manches en tout cas !
Voilà pour ce que j’ai à vous dire de ce projet pour l’instant. J’espère qu’une fois les rangs d’augmentation passés, je le tricoterai un peu plus vite, car la saison me donne envie de tricoter des choses plus chaudes (par exemple une paire de chaussettes). D’ici là, je reviens vite avec la suite des autopsies de vêtements anciens, la fin de mon patchwork au long cours et un beau manteau. À bientôt !
J’aime beaucoup suivre tes aventures de tricoteuses, ça me donne envie de me lancer aussi. Bon courage pour les augmentations, le plus fun reste à venir !
Merci ! Il faut se lancer ! J’ai appris il n’y a pas si longtemps et je m’en faisais une montagne, mais c’est en fait beaucoup plus facile que je ne croyais. 🙂