Bonjour à toutes et tous ! Vous aurez peut-être noté le changement de titre du blog. J’avais envie de trouver un titre qui rende un peu mieux compte du joyeux gloubi-boulga que représente ce blog. Je ne suis pas encore certaine de ce choix, qui est encore en exploration, mais pour les prochains jours en tout cas, nous allons partir là-dessus…
Bref, je ne reviens pas pour vous parler du titre de ce blog, mais pour vous parler tricot, car mon gilet en cours a bien avancé depuis la dernière fois que je vous en ai parlé et il m’est arrivé également une petite mésaventure dont je voulais rendre compte dans ce journal tricot.
Un gilet Rendez-vous presque fini
Quand je vous ai parlé de mon tricot en cours (le gilet Rendez-vous d’Atelier Émilie), je n’avais pas encore séparé le corps et les manches et je terminais les rangs d’augmentation du raglan. Après cela, j’ai eu droit, comme prévu, à ma mer de jersey zéro cerveau, qui a été un bonheur à tricoter machinalement devant des séries. J’ai donc assez vite avancé sur le corps et je suis déjà en train de terminer la deuxième manche (les côtes 1/1 qui ne sont pas ma partie préférée).
Une fois que cela sera fait, je n’aurai plus qu’à bloquer le gilet et coudre les boutons puis à le ranger pour le printemps prochain, car il fait beaucoup trop froid à présent pour la Bio balance de BC Garn. ^^
Le seul point technique que j’ai rencontré a été la question du rabattage. Le patron indique un rabattage souple des côtes. Ne sachant pas trop ce que cela veut dire, j’ai opté pour un des rabattages élastiques mentionnés dans le livre Tricoter ses chaussettes. J’ai choisi pour le bas du corps le rabattage élastique de Jenny, mais je n’étais pas satisfaite du rendu qui ajoute une petite chaînette le long des côtes. J’ai donc changé mon fusil d’épaule pour le rabattage des poignets et choisi un rabattage tubulaire, plus discret. Je vais cependant laisser le rabattage du corps tel quel car : la flemme.
J’avais un petit doute sur le choix de la couleur de ce gilet, peut-être un peu terne, mais je sais qu’il va très bien s’adapter au reste de ma garde robe et je le trouve malgré tout assez joli. Par ailleurs, ce fil est toujours aussi agréable à tricoter !
Je vous avoue cependant que j’ai hâte de terminer ce gilet Rendez-vous pour pouvoir l’essayer et passer à un autre projet plus hivernal (des chaussettes !).
Le mystère des trous dans mes pulls
Vous vous souvenez que j’ai terminé mon pull Docker cet été en pleine canicule. Je l’ai donc rangé, prête à le sortir dès les premiers frimas, qui se sont trouvés être il y a quelques semaines. Ravie, j’ai sorti mon pull Docker pour le porter et le lendemain, voulant le remettre, j’ai découvert un gros trou sur le devant, où le fil avait cassé.
Je me suis alors rappelée qu’en tricotant mon pull, j’avais remarqué que le fil De rerum natura ne tenait plus qu’à un brin à un endroit. Je l’avais tout de même tricoté sans penser qu’il pouvait arriver ce genre d’accident.
Comme il n’était pas question de ne pas porter ce pull à cause d’un malheureux trou, je suis allée chercher dans le livre Tricoter ses chaussettes comment je pouvais le repriser et j’ai donc tricoté un patch cache-misère (il me restait heureusement de la laine pour le faire). Ce n’est pas invisible, mais tout de même plutôt discret.
J’étais assez contente de moi et je pensais que cette histoire était derrière moi, mais cette semaine j’ai découvert deux petits trous sur le devant de mon autre pull, le pull Parisienne. Les trous ne sont pas au même endroit, mais quand même sur le devant du pull et je n’ai vu aucune mite chez moi. Je suis donc en train de me creuser la tête pour essayer de comprendre ce qui peut trouer mes pulls (j’ai d’abord mis en cause mon sac à main, que je porte en bandoulière, mais finalement je ne pense pas qu’il soit responsable). Pour l’instant il n’y a rien de probant et je sèche. En tout cas, je suis bonne pour tricoter de nouveaux patchs cache-misère, heureusement que c’est rapide à faire…
Je vous avoue que je suis quand même un peu dégoûtée. Fort heureusement, ça ne me dérange pas de porter des vêtements reprisés, au contraire même, puisque j’aime les histoires que racontent les vêtements. Cela étant, j’aimerais bien quand même que mes pulls cessent d’être troués et j’aimerais bien comprendre ce qu’il se passe. -_-
Peut-être n’est-ce qu’une pure coïncidence ? Bref, si ces mésaventures peuvent vous inciter à ne pas tricoter les portions de fil que vous jugez abîmées et à réparer vos tricots pour pouvoir continuer à les porter malgré tout, tout ne sera pas perdu.
Je vous laisse ici pour aller terminer mon gilet et je reviens vite pour vous parler d’un livre passionnant que j’ai terminé récemment. À bientôt !
J’aime bien le gloubi-boulga et le nouveau titre !
Merci ! 😀
Belle réparation !
Merci !
C’est à quel niveau, les trous? Moi j’ai un problème avec l’ardillon de ma ceinture qui fait des trous dans mes pulls. Sinon le sac est un bon coupable aussi, effectivement. Et pour réparer les trous, je suis pas sûre de comprendre l’intérêt de coudre un patch plutôt que broder un fil dans les mailles quand c’est un petit trou comme ça? En gros tu reconstruits le tricot avec un nouveau fil, mis en double du fil existant là où il existe.
En fait les trous ne sont pas au même niveau sur les deux pulls. Sur le Docker je pense que c’était vraiment une faiblesse du fil, peut-être amplifiée par l’anse de mon sac à main. Sur mon pull Parisienne, les trous sont un peu plus bas et au milieu donc oui ça ressemble pas mal à un trou dû à la ceinture, pourtant je n’en porte pas très souvent.
Le trou n’est pas si petit et justement je ne pouvais pas me baser sur l’existant pour reconstituer les mailles puisqu’il n’y en avait plus, d’où le patch. En revanche j’ai repéré une technique sur Instagram qui consiste à créer une grille avec des épingles pour servir de guide pour reconstituer les mailles même en l’absence de fil, il faudra que je teste ça, ce serait plus propre.