Bonjour tout le monde ! Vous aurez fini par le comprendre, nouvellement convertie à la surjeteuse, j’ai décidé de me rattraper dans la couture de maille, que j’avais peu explorée pendant 7 années à me coudre ma garde-robe. Au quotidien, j’aime porter des mailles, à toute saison, mais ce sont des vêtements qui vieillissent vite, en particulier pour ceux qui sont en permanence au contact de la peau. Ma garde-robe commençait à s’appauvrir en vêtements en maille, donc il était temps que je me penche sérieusement sur le sujet.
En janvier, j’ai commencé par passer commande de plusieurs tissus maille chez Motif Personnel : le jersey côtelé de la robe Ludmilla, dont je vous ai déjà parlé, le même dans une autre couleur pour un col montant et deux autres mailles pour un legging et un sweat de danse, cousus spécialement pour le personnage d’un jeu de rôle grandeur nature (GN) que je vais incarner en avril (un personnage de chorégraphe), mais destinés à rejoindre ma garde robe en tant que vêtements de sport et/ou d’intérieur.
Le col montant Dressed
Est-il encore nécessaire de vous parler du col montant Dressed ? Je l’ai déjà cousu 4 fois (j’en avais parlé dans cet article et dans celui-ci), et c’est sans conteste le vêtement que je porte le plus en hiver. J’en porte d’ailleurs un en ce moment-même. Bref, 4 ce n’est pas assez. Pour bien faire il m’en faudrait un par jour de la semaine donc j’en ai cousu un 5e en février, dans le même jersey côtelé 100 % coton que ma robe Ludmilla, mais cette fois dans un coloris vert d’eau.
Je l’ai assemblé intégralement à la surjeteuse et j’ai fait les ourlets à l’aiguille double. Il a évidemment été porté plusieurs fois depuis qu’il est cousu et il est actuellement au sale. On se dirige vers un projet qui va être vite rentabilisé.
J’ai repris la même taille que les versions précédentes : une taille 38 avec réduction de la hauteur du buste d’environ 2 cm.
Le legging de Coudre le stretch 2
Quand Marie Poisson a sorti le volume 2 de son livre Coudre le stretch (dont je vous avais parlé ici), cette fois consacré aux bas, j’étais dans les starting blocks pour l’acheter. Je vous le disais en introduction, je porte des vêtements en maille au quotidien et je n’avais aucun patron de pantalons de pyjama ou de yoga, alors que j’en utilise tous les jours et que mon pantalon de jogging est largement troué.
Je vous reparlerai sans doute de ce livre plus en détails lorsque j’aurai testé d’avantage de modèles, mais il est structuré de la même manière que Coudre le stretch 1 avec un cahier technique en début d’ouvrage et 8 modèles déclinés en plusieurs variantes.
Pour l’instant, je n’ai testé que le legging et j’ai eu quelques déconvenues. Pour commencer, mon tissu n’était pas assez élastique. Il faut un minimum d’élasticité de 50 % pour ce legging et mon tissu atteignait péniblement les 50 %. Autant dire que je suis très serrée dedans.
Ensuite, comme je suis toujours plus petite que les statures de base (celle de Coudre le stretch est de 1,68 m et je mesure 1,60 m), j’ai voulu réduire la hauteur des jambes avant la découpe de mon tissu, mais mal m’en a pris parce que du coup mon legging est vraiment trop court. Je n’ai même pas fait d’ourlet pour éviter dans réduire encore la taille. Heureusement, comme le tissu ne s’effiloche pas du tout, ça ne pose pas de problème.
L’inconvénient principal est que le legging est si serré que je galère à l’enfiler et une fois dedans, mieux vaut ne pas trop bouger ! Je suis déçue parce que j’aurais aimé pouvoir le porter en cours de danse, mais mieux vaudra le réserver aux tenues d’intérieur. Je vais quand même l’utiliser sur le GN pour lequel je l’ai cousu, mais ce sera probablement son unique sortie dans le monde.
Je ne resterai en tout cas pas sur cet échec, parce que je compte bien me recoudre un legging fonctionnel pour le sport. Ça utilise peu de tissu et c’est très rapide et facile à coudre à la surjeteuse, je ne vais donc pas me priver !
Le sweat Granite de Maison Fauve
Pour parfaire la tenue de mon personnage de chorégraphe, j’avais envie d’un sweat léger et coloré et je suis tombée amoureuse de ce tissu cornet de frites quand je l’ai vu sur le site de Motif Personnel. Il était un peu cher et évidemment pas du tout soldé, mais je n’ai pas résisté à la tentation.
J’avais acheté le patron du sweat Granite l’année dernière en me disant que ça pouvait faire un bon vêtement de danse (et donc un bon vêtement pour mon personnage de chorégraphe) et je ne regrette pas, même si c’est un patron très simple. Son originalité tient à la forme des manches, plutôt courtes et bouffantes, resserrées par de larges plis au niveau des poignets.
Le sweat Granite ne présente vraiment aucune difficulté. Je l’ai coupé en taille 38 et je n’ai fait aucune modification sur le patron. En revanche, comme j’ai tout assemblé à la surjeteuse, j’ai modifié la gamme de montage pour monter les manches à plat plutôt qu’en rond, ce que je trouve beaucoup plus confortable.
Comme je n’avais pas de bord côte, j’ai utilisé la bordure du tissu, ce que je ne trouve pas particulièrement joli. Mais j’ai vraiment la flemme de le remplacer donc ça restera comme ça.
Voilà pour mes derniers projets à la surjeteuse ! J’ai bien aimé coudre toute cette maille, mais j’étais quand même contente de retrouver un tissu chaîne et trame pour mon projet suivant (une combinaison Vipère de Maison Fauve, dont je vous reparlerai bientôt). Je pense en tout cas que je vais faire des alternances entre maille et chaîne et trame tout au long de l’année parce que j’ai encore pas mal de projets en jersey qui m’attendent. D’ici là, je vous donne rendez-vous lundi prochain pour un nouvel article, qui sera sans doute consacré à mon pull Iceberg, mon projet boulet en tricot, que je suis péniblement en train de finir. Bonne semaine. 🙂